Si la fin du Covid a signifié l’envol de l’hébergement avec le phénomène de « revenge travel », en matière de restauration, les conclusions sont loin d’être similaires.
Non seulement les salariés ont déserté la profession contraignant la profession à augmenter les minima salariaux conventionnels (à peine perdue ?) mais plus grave encore, les clients-salariés « déjeuner » semblent déserter les restaurants (restauration indépendante, commerciale et également interentreprises).
Pour expliquer cet « exode déjeunatoire », le Télétravail a la « bonne tête » du coupable idéal mais si cet argument peut être avancé, il est certainement loin d’être le seul.
Les déjeuners à l’extérieur jugés trop chers…
On le sait, le prix du repas du midi (en restaurant comme en restauration à emporter) a tendance à s’envoler alors même que depuis 2018, les français (et donc nos collaborateurs) ont exprimé à travers plusieurs sondages qu’ils souhaitaient dépenser moins (en 2018, les français dépensaient en moyenne 10 euros pour le repas du midi –Source NéoRestauration – 4/10/2018- mais en 2022, un sondage Ifop réalisé pour la start-up Foodles et publié par Le Parisien indiquait que les salariés étaient désormais prêts à débourser… 8,20 euros en moyenne pour leur repas du midi) !
Ainsi, concernant le repas du midi, l’heure est à la déflation !
… et des indemnités en décalage !
Pour rappel, la valeur du titre-restaurant ouvrant droit à l’exonération maximale est donc comprise entre 11,52 euros (en cas de participation de l’employeur à hauteur de 60%) et 13,82 euros (si la contribution patronale atteint 50%) jusqu’à la fin de