Il ne se passe pas une journée sans qu’une startup dédiée à l’hébergement touristique ou non se monte, lève des fonds et crée ou occupe un segment autrefois dédié à « l’hospitality ».
Coliving pour les jeunes actifs (on pense à Colonies), coworking (wework, Morning, wojo…), location de villas de luxe (collectionist) ou simples locations (airbnb), locations longs séjours… le marché de l’hébergement est désormais atomisé, nucléarisé.
Dernière niche occupée : l’hébergement à destination des travailleurs mobiles ou comment fournir aux salariés détachés une offre hébergement compatible.
Ce segment, autrefois confié aux « implants » des grosses sociétés, aux DRH ou bien encore, dévolu à de grands groupes hôteliers (ou de résidences hôtelières) avec lesquels des accords-cadres étaient signés, note l’arrivée massive de startups.
Et parmi elles, l’innovante Flexliving fondée fin 2021 par le trio Alexandre Marcadier, Caué Brioli et Lionel Bodénès.
Destiné aux entreprises, Flexliving propose 3 offres « sur mesure :
FlexHouse, propose un logement de fonction, clé en main et totalement géré. FlexQuarters, une colocation d’entreprise parfaite pour des déplacements « chantier » HyperFlex : en échange d’un abonnement mensuel, les collaborateurs détachés peuvent réserver des chambres au cœur de Paris.
Pour toutes ces startups, nul doute que l’enjeu devient le parc de logements disponibles car il est bien évident que sur certaines zones géographiques, trouver le logement est bien plus difficile que de trouver des clients.
Dans les prochaines décennies, il y a fort à parier que certains gros acteurs du logement privé en France (on pense à des réseaux d’agences