En France, le secteur « Thalasso » et « Thermal » devraient être les premiers à investir, à terme, dans la « santé préventive », eldorado futur selon plusieurs sources : non seulement ce marché d’avenir concerne principalement les « hauts revenus* » mais de plus, cela devrait permettre à ce secteur de rajeunir sa clientèle de ces centres souvent boudés par les nouvelles générations (au profit des spas). Cependant, rapidement les hôtels de luxe des grandes métropoles devraient rapidement intégrer cette niche.
*Dans un entretien accordé aux Echos le 23 juillet 2024, Clara Schisler, business angel, précise que « les grandes fortunes déplacent une partie de leur consommation de luxe vers des dépenses au service d’une santé préventive. »
De l’autre côté des Alpes, les suisses ont parfaitement « flairé » le filon et ce, depuis des années, avec leur réseau de cliniques dédiées à la médecine préventive. Loin de s’en laisser compter, les hôteliers helvètes ont réagi : soulignons, à ce propos, l’initiative du « Beau Rivage »Genève avec son innovant programme développé en collaboration avec la clinique genevoise « Health & Prevention Medical Center ».
Aujourd’hui, la médecine préventive est « boostée » par les investissements massifs des GAFAM (Google-Alphabet, Apple, Facebook-Meta, Amazon et Microsoft).
Ainsi, depuis le début de l’année Google a déployé une intelligence artificielle appliquée à la santé baptisée AMIE, ou Automated Medical Inquiry Engine : « le moteur de raisonnement médical diagnostique d’AMIE utilise des techniques d’IA avancées, notamment l’apprentissage automatique et le traitement du langage naturel, pour analyser les symptômes et les antécédents médicaux des patients afin de générer des
