« Beaucoup pensent que devenir propriétaire d’un hôtel est un rêve inaccessible, réservé à une élite. Pourtant, c’est un moyen réalise, une façon accessible pour créer de la richesse et dynamiser les communautés. Mon parcours, guidé par ma passion et les encouragements de ma mère, m’a conduite à aider d’autres à concrétiser ce projet. Cependant, les minorités, notamment noires et latino-américaines, restent sous-représentées dans ce secteur, malgré leur héritage historique en matière d’hospitalité. » Brylynn Swayzer, CBRE Hotels Valuation & Advisory (bio en fin d’article)
Un tradition historique d’hospitalité
La propriété hôtelière par la communauté noire plonge ses racines dans l’époque de la ségrégation, avec des figures comme George Thomas Downing et des lieux référencés dans « The Green Book (*) » (1936). Omari Head, de Paramount Lodging Advisors, souligne : « Traditionnellement, c’est un espace que nous avons maîtrisé. ». Du côté latino, des pionniers comme Pio Pico ont marqué l’histoire avec des établissements emblématiques (dont le célèbre hôtel Pico House de Los Angeles).
(*)The Negro Motorist Green Book (soit le « livre de l’automobiliste nègre par Green » ou « livre de Green », du nom de l’auteur, parfois aussi nommé The Negro Traveler’s Green Book ou Green Book) est un guide de voyage destiné aux Afro-Américains, publié annuellement de 1936 à 1966 par un postier noir de New York, Victor Hugo Green, dans le contexte de la ségrégation raciale aux États-Unis. Source Wikipedia
Un paysage actuel contrasté
Aujourd’hui, la population noire possède moins de 2 % des hôtels aux États-Unis, et les Latinos 9,1 %. Pourtant, leur pouvoir économique est significatif : plus de 100