L’hôtellerie confirme sa résilience dans un contexte instable
Le mois d’octobre s’inscrit la continuité d’un cycle de croissance amorcé depuis 2022. Cette constance illustre la solidité du secteur hôtelier dans un contexte mondial chahuté, marqué par les tensions géopolitiques, la persistance de l’inflation et le renchérissement du coût du capital. Un constat que l’on avait d’ores et déjà pu tirer à l’analyse des derniers résultats financiers publiés par les grands groupes hôteliers.
Contrairement aux bureaux ou au résidentiel, l’hôtellerie conserve son attractivité et sa capacité à générer du rendement. Le marché tertiaire reste sous pression, avec des taux de vacance record, 19% aux États-Unis et 8,4% en Europe début 2025 selon Savills. Le résidentiel, lui, pâtit d’un net ralentissement des mises en chantier et d’une chute de 15% des transactions dans les grandes métropoles selon UBS.
Face à cette contraction des rendements, l’hôtel apparaît comme une valeur refuge dynamique, capable d’absorber les chocs grâce à la diversité de ses leviers d’exploitation. Une attractivité que soulignait Vanguelis Panayotis, PDG de MKG, dans l’un de ses derniers éditos.
Ainsi, sur les 176 établissements recensés par la rédaction, l’Europe et l’Afrique concentrent près de 40% des projets, devant l’Asie-Pacifique (31%) et les Amériques (28%). Après plusieurs années d’expansion à géométrie variable, la reprise retrouve un certain équilibre entre continents.
Les grandes métropoles, comme Londres, Paris, Tokyo, New York ou Sydney, dominent à nouveau les annonces, soutenues par la vigueur du segment affaires et la reprise des flux internationaux. En parallèle, des marchés secondaires comme la Pologne, le Vietnam
