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Ouvert depuis le 15 juillet dernier, l’Aquascope, le nouveau parc aquatique du Futuroscope, propose une expérience inédite où fusionnent l’eau et l’art numérique. Ce nouvel espace est l’une des pierres angulaires du renouveau du parc de la Vienne.
Nager tout en profitant d’un spectacle son et lumière. C’est l’expérience qu’il est possible de vivre à l’Aquascope depuis le 15 juillet dernier. Le nouveau parc aquatique indoor du Futuroscope s’étend sur plus de 7 000 m² et propose de s’immerger dans une expérience sensorielle tout en se faisant peur dans des toboggans vertigineux. Avec ce nouveau parc d’une capacité de 1 700 personnes, le Futuroscope entend « révolutionner le monde des parcs aquatiques avec une expérience immersive unique en France ».
Lors de notre visite à l’Aquascope, un espace nous intéressait particulièrement : Les Abysses de lumière, dédié à l’immersion. Pensé avec l’entreprise québécoise Moment Factory, qui a travaillé notamment sur l’expérience AURA aux Invalides, il est inédit en France.
Grâce à du mapping et des projecteurs, nous sommes transportés dans un univers paisible, habité par Kraki, la pieuvre extraterrestre, mascotte de l’Aquascope. Dans les bassins, les projections interagissent avec les baigneurs grâce à des capteurs placés au-dessus de leur tête, donnant l’impression que les poissons suivent le rythme de leur baignade. Une expérience apaisante qui rappelle l’esthétique japonaise des expériences développées par TeamLab. Seul le bassin interactif inverse la tendance : doté d’un écran à 180 degrés, il fait jaillir des geysers alors que des météorites semblent s’abattre sur les nageurs. Effet de surprise garanti.
Une expérience réussie, mais qui semble trop courte. On aimerait pouvoir tester plusieurs bassins interactifs avec des scénarios différents. On dira qu’il s’agit d’un avant-goût de ce que pourront proposer les parcs aquatiques à l’avenir. « L’Aquascope ouvre un nouveau territoire », a déclaré Olivier Heral, Directeur de Création du Futuroscope, lors de l’inauguration. Avec ce nouveau parc, le Futuroscope renoue avec la notion d’innovation qu’il avait perdue au fil du temps. « Il fallait que l’expérience rentre dans notre ADN en associant le média et les effets spéciaux dans un univers aquatique », a-t-il continué.
Pour accueillir ce nouveau parc aquatique, le Futuroscope a effectué en amont un travail de sobriété dans sa consommation d’eau. 800 000 m³ d’eau ont été économisés ces dernières années en revoyant notamment l’arrosage des espaces verts. « Notre objectif était de neutraliser notre consommation d’eau pour qu’en 2025, nous ne consommions pas plus qu’auparavant », détaille Thierry Pirodeau, en charge de la Maintenance et du Développement. Les eaux usées de l’Aquascope seront filtrées et réutilisées pour alimenter d’autres attractions ou les bassins de l’hôtel Ecolodgee.
Les bassins, chauffés à 29 degrés, seront alimentés par de l’énergie renouvelable grâce à la géothermie et des panneaux photovoltaïques installés sur le parking automobile.
Depuis son ouverture, l’Aquascope a enregistré 140 000 visiteurs, un très bon démarrage selon Rodolphe Bouin, Directeur du Futuroscope. La population est venue de plus loin et elle est restée plus longtemps au sein du Futuroscope.
Ce nouveau parc aquatique s’inscrit dans un vaste plan de transformation du Futuroscope. Débuté en 2020 et courant jusqu’à 2025, ce plan a plusieurs objectifs : renouveler 45 % du produit proposé, allonger la durée de séjour et faire du Futuroscope une destination plus qu’un simple parc. Pour cela, 304 millions ont été investis au total, dont 57 millions dédiés à l’Aquascope. Auparavant, le Futuroscope investissait entre 10 et 12 millions d’euros par an.
Outre le parc aquatique, le Futuroscope a inauguré depuis 2020 deux nouvelles attractions, Chasseurs de Tornade et Objectif Mars. Une nouvelle attraction, Mission Bermudes, ouvrira ses portes à l’été 2025.
L’objectif du Futuroscope est de faire croître son chiffre d’affaires de 60 à 70 % sur une petite dizaine d’années.
Photo d’ouverture : TOM.travel
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