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Zephalto lance son Programme Pionniers, un appel à candidatures pour envoyer 10 touristes aux confins de l’espace après un vol en ballon stratosphérique.
Contempler la courbure de la Terre après une ascension lente à bord d’un ballon à hydrogène. Voilà ce qui attend les passagers du Programme Pionniers mis en œuvre par Zephalto, start-up France 2030 soutenue par le CNES. L’acteur français du Tourisme spatial cherche 10 volontaires pour monter à bord de sa capsule pressurisée Céleste et marquer l’histoire du vol habité en ballon en devenant les premiers touristes à opter pour ce mode de transport bas carbone. La mission prévue pour 2030 constituerait le premier vol du genre embarquant des humains à la frontières de l’espace.
A quoi peuvent s’attendre ces pionniers du Tourisme spatial bas carbone ? La durée totale du vol stratosphérique à bord de la capsule Céleste est 6 h, dont 1h30 consacré à l’ascension. Décollant à une vitesse de 4 mètres par seconde, les passagers ont ainsi l’opportunité d’apprécier la vue spectaculaire avant de s’immerger dans l’obscurité de l’espace à 25 km au-dessus de la mer. L’occasion de profiter d’un panorama similaire à celui expérimenté par 600 astronautes au cours de l’histoire de l’humanité. En effet, la ligne de Karman, frontière entre l’atmosphère et l’espace, se situe à environ 100 km au-dessus du niveau de la mer. Techniquement, les voyageurs de Zephalto ne visiteront donc pas l’espace, mais pourront en contempler l’obscurité profonde.
Un vol stratosphérique bas carbone
Basée en Occitanie, Zephalto se démarque des acteurs du New Space par une approche plus écologique. Face aux super lanceurs de Space-X ou de Virgin Galactic, la jeune pousse basée à Toulouse mise sur des ballons stratosphériques. L’ascension en ballon à hydrogène émet, selon Zephalto, 26,6kg de CO2 par vol et par personne, soit l’équivalent d’un trajet en voiture reliant Paris à Lille. Comme la plupart des projets spatiaux, Zephalto, qui prévoyait de lancer ses vols croisières en 2024 a pris du retard dans le calendrier. L’an dernier, la startup a réalisé son premier vol habité à 6 000 mètres d’altitude.
Avant même que le tourisme spatial ne décolle, Zephalto mise sur une approche vertueuse et alignée avec les enjeux de transition écologique de l’industrie. Un positionnement qui n’en fait pas une expérience touristique destinée au grand public. Pour contempler la courbure de la Terre après un vol en ballon stratosphérique avec Zephalto, il faudra débourser la somme de 170 000 euros, ce qui peut préserver l’espace de la problématique du surtourisme. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 septembre 2025, via la page contact du site de l’entreprise.
Photo d’ouverture :
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