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Comment rendre les déplacements professionnels durables ? 115 professionnels des voyages d’affaires et des achats ont été interrogés en mars 2025 par les équipes de Business Travel Show Europe.
60 mois séparent les entreprises de 2030, échéance à laquelle la France vise une réduction de 50% de ses émissions de carbone. Un objectif qui impose un effort collectif porté également par les sociétés dont une part multiplie les initiatives pour réduire les émissions liées aux déplacements professionnels. Quelles sont les solutions de réduction les plus prometteuses aux yeux des professionnels du Business Travel ?
Selon un sondage de Business Travel Show (BTS), 60% des acheteurs de voyages d’affaires pensent qu’il est possible de rendre les voyages d’affaires plus durables. Près des trois quarts des acheteurs sondés (73%) indiquent avoir intégré le développement durable comme critère au sein de leur politique voyages. Une tendance qui n’est peut-être pas représentative de la globalité du marché. Un sondage TravelSmart mené auprès de 326 multinationales révève que près d’une société sur deux n’a pas défini d’objectifs de réduction de l’empreinte carbone liée aux déplacements professionnels, comme le rapporte DéplacementsPros.
Le Business Travel convaincu du potentiel des SAF
Parmi les acheteurs ayant intégré des critères de durabilité au sein des programmes de voyage, plusieurs initiatives semblent prometteuses pour réduire l’empreinte du Business Travel. Une question pour laquelle le panel était en droit de faire plusieurs choix, ce qui explique pourquoi le cumul des réponses dépasse les 100%. Ainsi, 55% des sondés misent sur les carburants d’aviation durable tandis qu’un acheteur sur deux indiquent simplement vouloir réduire les déplacements des collaborateurs, 42% orientent le sourcing vers des fournisseurs neutres en carbone et 36% privilégient des mécanismes de compensation des émissions.
Des freins persistent pour un quart des acheteurs
Un quart du panel d’acheteurs (27%) n’intègre pas la durabilité au sein du programme voyages. Quels sont les principaux freins rencontrés par ces acteurs ? Pour 26% d’entre eux, il s’agit d’un manque d’engagement de la direction générale sur ces questions. En 2024, ils étaient 37% à dresser le même constat ce qui semble suggérer une évolution des mentalités. Parmi les autres obstacles, 18% déclarent être en train de nommer un responsable du développement durable, 15% évoque une problématique de coûts et 14% déplore l’incompatibilité des solutions de réservation utilisés avec les mécanismes de compensation ou la recherche d’options de voyage plus écologiques.
Métholodogie : Business Travel Show a mené un sondage en mars 2025 auprès de 115 professionnels des voyages d’affaires et des achats. Parmi eux, 78 % étaient des responsables voyages, 17 % des acheteurs et 5 % des assistants de direction. La répartition géographique était la suivante : Royaume-Uni (36 %), Europe (47 %) et Reste du monde (17 %).
Photo d’ouverture : Rob Wilson
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