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En 2030, l’Union européenne estime que 80% de ses citoyens disposeront d’un portefeuille d’identité numérique. Une solution sur laquelle s’appuie notamment le Digital Travel Credential proposé par l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) pour fluidifier le passage à l’aéroport. Quels sont les résultats de l’expérimentation menée à l’aéroport de Helsinki ?
L’identité digitale des voyageurs peut-elle accélérer les contrôles aux frontières ? “La durée moyenne des contrôles frontaliers avec le Digital Travel Credential (DTC) était inférieure à 8 secondes”, confie Mikko Väisänen, Chief Specialist au sein du Service de l’Immigration Finnois. Entre août 2023 et mars 2024, le responsable de l’immigration a chapeauté le projet pilote de Digital Travel Credential (DTC) à l’aéroport de Helsinki. Testé uniquement pour les contrôles aux frontières, le dispositif d’identité numérique promet un gain de temps et de sécurité selon le responsable de l’expérimentation.
A titre de comparaison, le contrôle manuel prend en moyenne 30 secondes, tandis que le passage aux portiques biométriques nécessite entre 15 à 25 secondes, compare le responsable de l’immigration. Quelques secondes qui s’avèrent précieuses alors que les compagnies pourraient transporter 8,6 milliards de passagers en 2043, soit le double de la demande de 2023, d’après les estimations de l’IATA.
Portée par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), le projet Digital Travel Credential vise à développer une identité numérique des voyageurs pour faciliter les contrôles aux frontières. Le dispositif repose sur l’utilisation de la reconnaissance faciale couplée à un portefeuille digital, une solution dont l’UE espère faire équiper 80% de ses citoyens en 2030, qui comporte les données personnelles et biométriques des passeports et cartes d’identité.
De quoi permettre aux voyageurs de télécharger leurs informations personnelles ainsi qu’une photo depuis leur domicile et ainsi faciliter les contrôles anticipés lors de leur arrivée à l’aéroport.
Dans le cadre du projet pilote mené à l’aéroport de Helsinki, les 446 testeurs étaient également munis de leur passeport physique. L’expérimentation s’est avérée un succès pour 76.18 % des contrôles effectués. “Bien que les chiffres ne soient pas élevés, ils sont suffisants pour démontrer que le document de voyage numérique fonctionne dans le cadre des contrôles frontaliers. Sur la base des commentaires des utilisateurs et des statistiques, on peut conclure que le DTC permet un contrôle frontalier sûr, mais nettement plus rapide que le contrôle traditionnel”, commente Mikko Väisänen.
Les contrôles défectueux ont fourni des informations précieuses pour améliorer le dispositif qui doivent être “utilisées dans la préparation de la législation de l’UE sur le DTC et dans les travaux de normalisation du DTC au sein de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI)”. Au-delà du gain de temps, le DTC renforce également la sécurité aux frontières en imposant à tous les voyageurs d’utiliser les systèmes de reconnaissance faciale. A l’issue de l’expérimentation, 90% des participants se sont montrés favorables à l’utilisation de DTC pour leurs déplacements. A terme, le dispositif pourrait être utilisé pour les besoins de l’embarquement des passagers.
Photo d’ouverture : Global Residence Index
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