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La réalité étendue, terme englobant les technologies de réalité virtuelle, augmentée et mixte, présente des avantages qui dépassent le simple cadre du divertissement. Un point sur lequel insistent les analystes de TNMT dans la dernière partie du rapport consacré à la façon dont l’aérien peut s’inspirer des croisiéristes en matière d’innovation.
Dans la troisième partie de son rapport dédié à la façon dont l’aérien peut s’inspirer de la stratégie d’innovations portées par les croisiéristes, TNMT se penche sur le potentiel des technologies immersives pour surmonter la contrainte d’espace commune aux compagnies aériennes et de croisières. Pour les analystes de Lufthansa Innovation Hub, la réalité étendue, un terme qui englobe les solutions de réalité virtuelle, mixte et augmentée, est une opportunité de renforcer le côté expérientiel d’un voyage en avion ou d’une croisière.
Au-delà de répondre à la contrainte d’espace qui touche les avions comme les navires, les technologies immersives sont une opportunité de remettre au goût du jour le design d’appareils opérés sur plusieurs décennies. L’idée selon laquelle l’immersion dépasse le cadre du divertissement n’est pas sans rappeler la façon dont Moment Factory s’est appuyée sur ces technologies pour rénover l’intérieur d’un hôtel.
Au-delà de dépoussiérer des équipements parfois anciens à moindre coût, les technologies immersives sont susceptibles de fidéliser les voyageurs curieux de découvrir la nouvelle expérience proposée à bord d’un même navire ou avion. Enfin, les analystes voient dans ces technologies une opportunité de repenser la stratégie de retail des compagnies aériennes en suivant l’exemple de croisiéristes qui permettent aux passagers d’explorer les collections d’articles en trois dimensions par exemple.
Que ce soit pendant l’attente à l’aéroport où en vol, les passagers des compagnies aériennes passent des heures, voire des jours, dans des espaces où leur corps mais aussi leur attention est captive. Une opportunité de plus d’exploiter les réalité virtuelle, augmentée ou mixte pour transformer ces temps d’attente en expériences.
Les croisiéristes placent les technologies immersives au service de l’expérience de shopping, de la création de dîners immersifs mais aussi de la découverte des destinations.
Princess Cruises propose des repas multi-sensoriels combinant projections sur tables, vidéos murales et récits immersifs, Royal Caribbean s’est quant à elle tournée vers la réalité virtuelle pour faire parcourir aux voyageurs l’ouest américain à bord d’un train le temps d’un dîner et fournit des tablettes équipées d’un logiciel de réalité augmentée pour enrichir l’expérience de visite des ruines de Chichen Itza au Mexique. A la manière d’un guide touristique virtuel, le dispositif permet par exemple de visualiser des reconstitutions numériques de l’aspect du site il y a plusieurs siècles.
Quatre domaines d’application de la réalité étendue pour l’aérien et les croisiéristes. Crédits : TNMT
Bien que plus rares, les expérimentations impliquant des technologies immersives sont aussi portées par des compagnies aériennes. En 2024, Meta a mis ses casques de réalité virtuelle à disposition de passagers de Lufthansa pour profiter de concerts et documentaires immersifs. Des acteurs comme PsyTech VR, C2C Care et VR4Content s’emparent du virtuel pour lutter contre l’anxiété des passagers via des expériences de relaxation immersives. A l’aéroport de Manchester, les voyageurs peuvent passer le temps au sein d’une salle de jeu en réalité virtuelle. Enfin, Samsonite utilise la réalité virtuelle pour proposer aux voyageurs d’interagir avec leur modèles de bagages avant de les acheter. De son côté, Perfect Corp propose une séance d’essayage virtuelle des produits cosmétiques vendus au duty free.
Un ensemble d’initiatives salué par les analystes de TNMT qui déplorent cependant le manque de coopération sur ces expérimentations pour créer un écosystème viable autour des technologies immersives. Cette évolution est notamment freinée par le manque d’un appareil faisant l’unanimité sur le marché des technologies immersives : un casque léger, confortable et socialement acceptable. Un futur qui semble se dessiner au travers des paires de lunettes de réalité mixte proposées par Meta et Ray-ban ou encore celles de Rayneo combinant intelligence artificielle et réalité augmentée. En attendant qu’Apple ne dévoile une version plus réussie lunettes immersives après l’échec du Vision Pro, le rapport incite les acteurs de l’aérien à emboîter le pas aux croisiéristes en multipliant les expérimentations autour des réalités étendues.
Photo d’ouverture : Artturi Jalli
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