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46%, c’est la part des émissions de gaz à effet de serre issues des centres de données dans l’empreinte carbone du numérique français 2022, selon l’Arcep. Un pourcentage susceptible de peser davantage dans la balance à l’heure où l’hexagone prévoit de multiplier la construction de data centers au nom de la souveraineté technologique.
Selon le rapport de l’Arcep sur l’empreinte du numérique en France, les data-centers représentent près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre qui découlent de nos usages digitaux. En 2023, la part des centres de données en France, et ceux basés en dehors du territoire mais sollicités pour des activités dans l’hexagone, représentait 46% de l’empreinte carbone du numérique.
Au-delà des émissions carbone, la consommation d’eau potable nécessaire au refroidissement des data-centers a augmenté de 19% entre 2022 et 2023. Alors que les appareils comme les tablettes, ordinateurs et smartphones représentent 50% de l’empreinte numérique, la part des data-centers dans l’empreinte carbone du numérique est susceptible de croître dans les années à venir. Dans le cadre du plan de développement de l’intelligence artificielle en France doté d’une enveloppe de 105 milliards d’euros, Emmanuel Macron a annoncé avoir identifié 35 sites prêts à accueillir de nouveaux data-centers sur le sol français, dont 8 d’envergure mondiale.
Photo d’ouverture : TOM.travel
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