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Un levier d’inclusivité, un garant de la biodiversité ou un agent qui ne laisse pas l’humain sur la touche… A quoi ressemblerait l’assistant IA de voyage idéal ? C’est la question que nous avons posé à plusieurs institutionnels du Tourisme qui se sont penchés sur le potentiel de l’intelligence artificielle pour le secteur.
Du côté de Provence Tourisme, l’IA est perçue comme un levier d’inclusivité notamment via les interfaces conversationnelles. “Ce serait un assistant inclusif, capable d’adresser le contenu aux personnes en situation de handicap, notamment malvoyantes ou non-voyantes”, imagine Isabelle Brémond de Provence Tourisme. Et d’évoquer son rôle de véritable planificateur de séjour : “Un assistant de bout en bout pour faire de la réservation serait intéressant. Il pourrait proposer des dates de voyage en fonction du calendrier personnel et agir comme un planificateur de voyage”, imagine Isabelle Brémond de Provence Tourisme.
Un assistant qui n’écarte pas l’humain
Un scénario également partagé par Antoine Angeard d’ADN Tourisme, qui souligne cependant la place cruciale de la donnée territoriale pour délivrer une valeur ajoutée via ces compagnons de séjour.
Aussi, il alerte sur la nécessité de construire des outils qui n’excluent pas les professionnels du Voyage de l’expérience touristique. “Il faut renvoyer à un contact humain, car les touristes ont besoin d’authenticité et de sur-mesure. Les assistants numériques devraient permettre une préparation forte en amont et renvoyer vers un contact humain, par exemple via WhatsApp ou des hotlines. Peut-être que cela ira jusqu’à inviter les touristes à affiner leur voyage sur place”, imagine-t-il. A l’ère où tout est expérience, repenser l’accueil touristique s’impose comme un défi majeurs pour les offices de tourisme.
Un assistant IA pour un tourisme plus vert
Au sein de Charentes Tourisme, on imagine l’atout de l’intelligence artificielle comme outil de mesure d’impact. “L’assistant idéal serait capable de garantir un tourisme équilibré, où les habitants, les clientèles touristiques et les acteurs touristiques sont satisfaits, tout en minimisant l’impact sur l’environnement”, tranche Gallic Guyot de Charentes Tourisme.
Un outil qui permettrait aux destinations d’assurer un meilleur suivi des touristes sur le territoire. “Il faudrait disposer d’indicateurs pertinents, en utilisant des enquêtes de satisfaction, en analysant les avis clients et en intégrant des outils de mesure de l’impact sur la biodiversité grâce aux données satellites et à l’IA”, préconise-t-il. De quoi permettre aux destinations de mieux s’armer contre les problématiques environnementales et la question du surtourisme.
Photo d’ouverture : Oxana Melis
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