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Le stress associé à l’expérience de voyage est-il plus important pour les voyageurs neurodivergents ? Une étude Booking.com pointe une expérience de voyage plus difficile pour ces voyageurs qui n’écarte pas le potentiel de l’IA pour réduire le stress associé à la logistique du séjour.
Selon la Neurodiversity Celebration Week, 15 à 20 % de la population mondiale présente une différence neurologique. Parmi les neurodivergents figurent, notamment, les personnes atteintes d’un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, d’autisme, de haut potentiel intellectuel ainsi que des nombreux troubles de l’apprentissage comme la dyslexie ou encore la dyspraxie. Un ensemble de particularités invisible aux yeux des professionnels du Tourisme. Cette population rencontre-t-elle davantage de difficultés à voyager ? C’est le cas pour près d’un voyageur neurodivergent sur 2 (49%), selon une étude de Booking.com.
L’IA peut-elle réduire le stress des voyageurs neurodivergents en séjour ? L’idée semble convaincante. Deux tiers des sondés (66%) se disent intéressés par la capacité de l’IA à fournir des mises à jour en temps réel sur leur voyage. Une opportunité de réduire le stress associé à la gestion des retards et des changements d’itinéraire.
Ils sont autant (66%) à vouloir être guidés par des solutions d’IA au sein d’aéroports et hôtels bondés pour accéder aux espaces les plus calmes. Toutefois, la technologie n’est pas la réponse miracle : 71% des voyageurs interrogés appellent à une meilleure formation des professionnels du Tourisme.
Pour réduire le stress associé à l’organisation des voyages, l’OTA identifie plusieurs pistes d’amélioration comme le fait de fournir un maximum d’informations au préalable à ces voyageurs. Selon l’étude, 64% des sondés expriment la volonté de pouvoir mieux anticiper et contrôler leurs déplacements.
L’agence de voyage en ligne suggère ainsi aux compagnies aériennes de proposer des séances de familiarisation avec les procédures d’enregistrement et d’embarquement, mais aussi aux exploitants d’attractions de fournir des informations sur les éléments sensoriels intenses comme les lumières stroboscopiques.
Accéder à des espaces calmes (76%) ou à des salles sensorielles pour se détendre (68%) figurent également parmi les demandes des voyageurs neurodivergents interrogés. Une demande plus difficile à satisfaire pour les compagnies aériennes. Proposer des solutions de réduction de la charge auditive, un besoin exprimé par 74% des sondés, s’avère plus envisageable au sein d’un avion ou d’un hôtel. Deux tiers des voyageurs interrogés souhaiteraient accéder à un plan des lieux et bénéficier d’un enregistrement sans contact lors d’un séjour à l’hôtel.
Photo d’ouverture : Norbert Braun
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