A l’annonce de la composition du nouveau gouvernement, les professionnels du secteur Tourisme ont eu la double bonne surprise d’avoir un ministre à part entière, signe de la reconnaissance du poids qu’il représente, et un intitulé « ministère chargé de l’Économie du Tourisme », qui le fait sortir de sa dimension « vacances et loisirs » pour affirmer sa dimension « business ».
Ces mêmes professionnels attend(ai)ent de la ministre la nomination d’une nouvelle tête pour prendre les rênes d’Atout France, dirigé par interim par sa secrétaire générale, Rose-Marie Abel, depuis le départ en juin dernier de Caroline Leboucher.
Le Premier ministre, Michel Barnier, a changé la donne. Lors de sa déclaration de politique générale, il a illustré la rationalisation budgétaire en prenant l’exemple suivant : « Nous allons mutualiser et regrouper des agences, des opérateurs et des fonds qui ont des objectifs communs comme Business France et Atout France ».
Le rapprochement annoncé des 300 collaborateurs d’Atout France et des 1 400 personnes qui travaillent chez Business France soulève naturellement de nombreuses questions, en interne, et pour les 1 200 adhérents, acteurs privés et destinations, d’Atout France.
Qu’en pensent les premiers concernés ? Nous les avons sollicités :
Réaction de Jean-Virgile Crance, président de la CAT
« Nous avons rencontré Mme Ferrari et sommes bien sûr ravis d’avoir une ministre de plein exercice sur le Tourisme, c’était une de nos demandes et nous avons le sentiment d’avoir été écoutés. Nous revendiquons d’être une industrie du tourisme et une véritable économie ; la