Pour Hôtel & Lodge, le directeur du design de la marque au losange décrypte la nouvelle Renault 5 électrique, star incontestée de l’automne. Texte Maxime Ricard
La Renault 5 sera la it-car des mois à venir. La campagne de communication autour du lancement de ce modèle a déjà commencé, et on en voit circuler dans les rues, avant même que les premiers exemplaires soient livrés. Explication : des employés de Renault participent aux ultimes développements de cette citadine à moteur électrique dont la marque attend beaucoup, tant en termes commerciaux que d’image. L’objectif est de prendre pied durablement sur un marché de l’électrique appelé à s’étoffer rapidement dans les années qui viennent, quoi qu’en pensent les inconditionnels du moteur thermique.
Pour convaincre, la R5 mise en premier lieu sur un design spectaculaire, qui évoque le passé mais s’avère parfaitement moderne quand on le considère dans le détail. Techniquement, cette nouvelle icône du made in France se montre tout à fait apte à rivaliser avec une concurrence des plus huppées, Mini en tête, avec sur la version haut de gamme une batterie de 52 kWh qui lui permet de revendiquer une autonomie supérieure à 400 km dans des conditions idéales (on ne parle pas de l’autoroute en hiver, donc !). De plus, l’auto peut miser sur sa présentation intérieure des plus flatteuses, que servent des matériaux de qualité. Enfin, elle dispose d’un équipement unique au monde : un porte-baguette en osier, proposé en option à 50 €. Pas vraiment une bouchée de pain, certes…
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Gilles Vidal : « La Renault 5 s’inspire en réalité de trois voitures : la R5 originelle, la Supercinq