Presque détachée du continent, la Basse-Californie déroule son no man’s land écrasé de soleil sur 1 700 kilomètres jusqu’à l’extrême sud de la péninsule et Los Cabos : une destination tout en contrastes, entre océan Pacifique et mer de Cortez, désert et montagnes, oasis et canyons. Qui fascine et qui aimante les voyageurs, qu’ils raffolent des cactus ou qu’ils leur préfèrent les palmiers. Texte Céline Baussay
Le tourisme à Los Cabos est né avec l’engouement pour la pêche en haute mer. Ernest Hemingway venait lui-même régulièrement ici traquer le marlin. Et la ferveur n’a fait que s’amplifier : depuis 35 ans, le Bisbee’s Black & Blue, un tournoi devenu la référence mondiale, met en jeu des gains colossaux, plusieurs millions de dollars. Attirés par les 360 jours de soleil, les eaux turquoise et les paysages de rêve, les touristes débarquent aujourd’hui en masse, des grandes métropoles américaines pour l’essentiel. Parmi eux, bon nombre de milliardaires et de célébrités : Leonardo DiCaprio, Jennifer Aniston… Le Corridor de Los Cabos, la route qui relie Cabo San Lucas et San José del Cabo, longe une suite ininterrompue de résidences grand luxe et de resorts all inclusive en bord de mer : plus de 10 000 chambres d’hôtels au total. Tous les grands groupes internationaux ont investi la place, de Marriott à IHG, en passant par Melia ou One&Only qui a repris celui qui fut le tout premier hôtel de luxe, aujourd’hui baptisé du nom de la merveilleuse baie qu’il borde, Palmilla. Le Park Hyatt Los Cabos et le Waldorf Astoria