Avec plus de 500 km d’autonomie électrique, le SUV coupé espagnol peut prétendre au grand tourisme. On peut donc mettre le cap sur les jolies routes basques, côté Espagne, pour mettre à l’épreuve son châssis affûté. Texte Maxime Ricard
Cupra a longtemps été le label sportif de Seat, avant de devenir une marque à part entière en 2018. Elle multiplie depuis les lancements de modèles hauts en couleur, à partir de bases techniques partagées au sein du groupe Volkswagen. Du sérieux, donc, et le public répond à l’appel, puisque 750 000 voitures ont été écoulées au cours des six dernières années. De quoi emmagasiner des forces – et du cash ! – avant de partir à l’assaut du marché nord-américain, ce qui est annoncé pour 2030. Dans l’intervalle, Cupra pourra compter sur ses 900 points de vente dans le monde pour asseoir sa croissance, et notamment sur les City Garages qu’elle a établis dans neuf grandes métropoles mondiales, parmi lesquelles figure Paris.
Mi-coupé 5 portes, mi-SUV, le Cupra Tavascan brouille les pistes. Son design extérieur attire immanquablement les regards. © DR Une planche de bord valorisante au centre de laquelle trône un grand écran de 15 pouces. © DR
Si sept modèles composent la gamme, l’attention se porte instinctivement sur le plus musculeux, le Tavascan, un SUV sportif aux lignes acérées mais qui cède à l’air – vert – du temps en carburant uniquement aux électrons. Deux versions figurent au programme : le V développe 286 ch, puissance dispensée au seul train arrière, tandis que le VZ,