Comme une manière de saluer une dernière fois les partenaires institutionnels du tourisme et d’adresser un dernier message aux acteurs privés, Olivia Grégoire, ministre démissionnaire en charge notamment du Tourisme, a souhaité dresser elle-même un rapide bilan de la saison estivale.
Le premier constat sur lequel la ministre a voulu insister avec pertinence : les saisons ne sont plus ce qu’elles étaient. Réduire la saison estivale aux trois mois d’été n’a plus vraiment de sens si l’on considère les comportements des voyageurs et vacanciers. Plus souvent, moins longtemps, moins loin…. sont des constats récurrents des habitudes de départs des Français, mais aussi des visiteurs internationaux, à quelques nuances près.
Dès lors l’observation des performances touristiques de la France a davantage de sens si on considère une « haute saison » touristique qui coure pratiquement de Pâques aux vendanges, soit d’avril à septembre. Et il est certain que cette haute saison 2024, qui n’est pas encore achevée, est difficile à comparer avec la même période 2023 compte tenu des grands événements en cours et à venir.
Mais pour une ministre qui s’avoue de nature plutôt pessimiste habituellement, il y a largement de quoi se réjouir et se féliciter. Face à une année précédente déjà qualifiée de record, la période estivale 2024 franchit de nouveaux caps avec un parcours plus chahuté au fil des semaines.
Olivia Grégoire distribue volontiers les « médailles d’or » : aux touristes français qui n’ont pas boudé les JO à Paris (1,7 million de visiteurs hors région parisienne) et les villes d’accueil,