Si l’hôtellerie haut de gamme reste le moteur principal de la croissance enregistrée, tous indicateurs confondus, en ce mois de février, la bonne nouvelle vient du léger rebond de fréquentation de l’hôtellerie économique qui a cessé de se dégrader.
On est loin des croissances à deux chiffres mais dans le contexte socio-économico-politique actuel, toute croissance des indicateurs, même minime, est encore une fois le signe de la résilience de l’hospitalité.
Le RevPAR français gagne 2,2% en février 2025 par rapport à 2024, cumulant une petite amélioration du taux d’occupation (inférieure à 1 point) et une légère progression du prix moyen, approchant 1%.
L’hôtellerie très économique et économique, première « victime » du ralentissement économique et notamment de la crise du bâtiment et de la promotion immobilière, fait meilleure figure que les mois précédents. Elle stabilise son taux d’occupation en gravitant autour des 54 à 56%, une performance honorable en début d’année, certes au prix d’une stagnation, voire d’un léger recul des prix moyens, qui ne lui permet pas de contribuer au dynamisme du secteur. Pour autant, l’hôtellerie super-éco et économique n’est plus un fardeau pour le secteur globalement.
Dès lors, la progression des catégories supérieures, milieu de gamme et haut de gamme, peut jouer pleinement sur l’ensemble de l’activité hôtelière. Nouvelle amélioration globale des indicateurs pour ces deux segments, avec un nouveau coup de pouce sensible pour le haut de gamme, boosté par la clientèle loisirs internationale. L’amélioration du taux de change dollar vs euro favorise la venue de la