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L’optimisme des entrepreneurs reste toujours d’actualité
84 points (-1 point) pour l’indicateur d’optimisme
+ 14 points depuis décembre 2022
La confiance dans leur entreprise au beau fixe
Niveau de confiance dans leur entreprise :
Leur entreprise : 73 % (+ 2 points)
L’économie française : 27 % (- 1 point)
L’économie mondiale : 26 % (- 3 points)
Une confiance qui rime cependant avec vigilance face aux conséquences de l’inflation
73 % des dirigeants plus attentifs à leurs charges (+ 5 points)
42 % inquiets pour la viabilité de leur entreprise (+ 1 point)
41 % n’excluent pas de devoir baisser leur rémunération (+ 2 points)
23 % craignent des difficultés de règlement par leurs clients (- 3 points)
Une confiance qui permet d’espérer d’ici la fin de l’année une amélioration ou un maintien…
Des ventes : 77 %
De la trésorerie : 77 %
Des effets de l’inflation : 74 %
Interrogés sur leurs engagements, 56 % des dirigeants affirment avoir déjà adopté ou prévoient une stratégie d’achat privilégiant le « Fabriqué en France »
64 % des dirigeants déclarent avoir pris un engagement ou plus en matière sociétale
Des engagements qui portent prioritairement sur :
55 % : l’égalité de salaires hommes/femmes *
54 % : l’environnement
51 % : l’emploi des jeunes *
51 % : l’emploi des femmes à des postes à responsabilité *
30 % : l’emploi des seniors *
13 % : l’inclusion sociale (diversité, handicap…)
(* pour les entreprises ayant au moins un salarié)
Ces engagements ont pour bénéfices…
78 % : l’image de l’entreprise auprès des clients
75 % : la fidélisation de leurs collaborateurs
75 % : la perception de l’entreprise par les collaborateurs
54 % : le recrutement de nouveaux collaborateurs
Face aux difficultés de recrutement, le logement apparait pour les entreprises comme un frein aux embauches :
47 % : au niveau de leur territoire
32 % : dans leur secteur d’activité
15 % : au sein de leur entreprise
70 % des employeurs seraient partisans d’un nouveau dispositif pour aider les salariés les plus modestes à se loger
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CHEFS D’ENTREPRISE : VOTRE AVIS NOUS INTERESSE
Exprimez-vous ! CCI France invite tous les entrepreneurs qui le souhaitent à donner leur avis sur des sujets d’actualité qui concernent directement leur activité. Des sujets de questionnements que nous vous proposons mais aussi des thématiques que vous souhaitez voir aborder.
Pour en savoir plus et participer à cette grande consultation, c’est ici
110 millions, c’est le nombre de réfugiés recensés dans le monde. Une réalité par nature dramatique mais qui peut, aussi, être porteuse d’espoirs et d’avenir pour les populations concernées. Pour ce faire, l’accueil des réfugiés appelle une mobilisation globale, y compris et en premier lieu des entreprises et de leurs partenaires, pour faciliter l’intégration professionnelle et donc l’inclusion dans la société de ces populations.
La journée mondiale des réfugiés, organisée le 20 juin de chaque année par les Nations Unies a permis, en 2022, d’impulser une dynamique dans le monde économique pour améliorer l’accès à l’emploi des réfugiés. En juin 2023, la représentation en France de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et la Chambre de commerce internationale (ICC) avec le soutien de la CCI Paris Île-de-France, de CCI France, de la Direction à l’intégration et de l’accès à la nationalité du ministère de l’Intérieur et du mouvement pour une société inclusive et un monde durable “Les entreprises s’engagent” ont voulu dresser un premier bilan de l’état de l’implication des entreprises.
L’étude, résultat d’un questionnement de 255 PME et TPE réalisé en avril 2023, fournit une première photographie de l’accueil des réfugiés par et dans les entreprises :
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Leur mobilisation
44% des entreprises ayant répondu à l’enquête se déclarent mobilisées par cette question
(contre 49 % non engagées)
53% des répondants considèrent que cet accueil constitue un sujet de discussion positif dans l’entreprise
3 raisons principales de mobilisation des entreprises :
53% besoins spécifiques en recrutement
41% solidarité
36% politique RSE de l’entreprise
3 raisons principales d’implication des entreprises :
83% accès à un emploi
53% accueil en immersion professionnelle
32% sensibilisation des collaborateurs
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Pour une plus grande mobilisation
71% des entreprises seraient prêtes à se mobiliser davantage si certains freins étaient levés
3 principales attentes :
57% lever les obstacles pratiques à l’intégration dont la langue
57% lever les obstacles administratifs
50% identifier des candidats parmi les réfugiés
4 sources de motivation pour plus une grande mobilisation des entreprises :
81% recrutement
69% accueil en immersion professionnelle
39% sensibilisation des collaborateurs
24% mentorat et
15% mécénat de compétences
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On le constate, l’accueil des réfugiés interroge, concerne et implique les entreprises qui, au-delà de l’engagement solidaire, perçoivent aussi l’intérêt de s’adjoindre de nouveaux talents pour répondre à leurs besoins en compétences, et ce notamment, dans les métiers en tension. L’accueil des réfugiés est une démarche gagnante-gagnante : faciliter l’intégration socio-économique des réfugiés en France et permettre aux entreprises de bénéficier d’une main d’œuvre disponible et qualifiée.
Si la guerre en Ukraine a été un accélérateur de l’intégration de réfugiés dans les entreprises, elle n’en a pas été le déclencheur. Ainsi, à titre d’exemple, le groupe de restauration Sodexo a recruté 3 200 réfugiés dans ses différentes filiales dans le monde entre 2018 et 2021 et a planifié d’en embaucher 2 000 de plus d’ici 2025.
L’étude invite dans ses conclusions à favoriser des démarches partenariales entre les acteurs publics, les entreprises et les associations pour lever les freins à l’accueil de réfugiés. C’est d’ailleurs le sens de l’engagement consulaire sur ce sujet depuis des années. Une dizaine de CCI au niveau local, appuyées par des CCI au niveau régional, et en partenariat avec d’autres CCI en Europe, sont mobilisées pour favoriser l’insertion économique des réfugiés.
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L’implication des CCI se décline sous quatre formes
Formation
- En « Français langue étrangère » via le réseau des Centres d’étude de langues : des réfugiés ukrainiens formés au Français par la CCI Nantes Saint-Nazaire, 1 000 réfugiés intégrés professionnellement en trois ans par la CCI Alsace Métropole. À lire à ce sujet, l’article présentant cette opération CCI et Pôle Emploi Alsace et l’interview de Tony Bates, coordinateur national du réseau des CEL sur l’offre des CEL en Français langue étrangère.
- En développement des compétences via les réseau des Centres de formation d’apprentis
- En entrepreneuriat via notamment l’incubateur pour les réfugiés entrepreneurs mis en place par la CCI Paris-Île-de-France en Seine-Saint-Denis
Mise en relation avec les entreprises
- Sous la forme de forums pour l’insertion professionnelle des réfugiés (CCI PIF), d’ateliers pour les entreprises dédiés au recrutement de candidats réfugiés (CCI Grenoble) ou de prestations d’accompagnement sur mesure pour permettre aux entreprises d’identifier les profils susceptibles de répondre à leurs besoins (CCI Grenoble et CCI Limoges)
Communication/Sensibilisation
- Promotion du recrutement des réfugiés auprès des entreprises : CCI Creuse et CCI Vendée
Développement d’outils et d’actions favorisant l’intégration en entreprise
- Grâce au soutien du Fonds Asile Migration Intégration (FAMI) de l’Union européenne et avec des partenaires européens, a été conçue une boîte à outils pour faciliter l’accueil des réfugiés et accompagner les dirigeants pour la réussite de l’intégration professionnelle de ces recrues (CCI Bretagne).
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À consulter le rapport complet
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Pourquoi avez-vous choisi la mécanique ?
« Un peu par hasard ! Ma vocation est venue à l’occasion d’un stage de découverte des métiers en troisième. Je ne me voyais surtout pas travailler dans un bureau après mes études. Il y a avait un garage de réparation de poids lourds à côté de chez moi. J’y suis entrée, et voilà, c’est aussi simple que ça ! Quant au fait d’être une fille, la seule de ma promo, je ne vois pas de différence avec mes collègues masculins. Je me sens bien intégrée dans le groupe. Et même si je mesure 1 m 55, je peux, tout comme eux, grimper sur le toit du camion à 4 mètres de hauteur ! Il n’y a aucun problème. En parlant de problème, si je voulais résumer ce qui me plait dans mon métier, je dirais que j’ai le goût de la panne. J’aime bien m’acharner à résoudre les pannes électriques (rires). Et puis, surtout, ce qui caractérise la mécanique poids lourds, ce sont la diversité du métier et les évolutions technologiques des véhicules. Sans oublier que nos clients sont des professionnels et que l’on prend en charge leur outil de travail. Cela responsabilise. »
« Ma passion pour la moto est venue de mon père qui en a toujours fait mais sans jamais toucher à la mécanique. Comme pour Eléonore, mon intérêt pour la mécanique est née d’un stage de troisième de découverte métiers effectué dans un magasin de vente de motos où j’ai fait mes deux premières années d’apprentissage en CAP. Ce qui m’a tout de suite plu, c’est aussi la diversité du métier. On prend en charge des modèles de motos de conception très différente, ce qui se traduit donc par des interventions d’entretien ou de réparation très diverses. L’autre point positif, ce sont les échanges avec les clients, des motards passionnés qui nous posent des questions sur les réparations que l’on est en train de faire.
Passionné de compétition moto, je ne loupe aucun Grand prix, surtout pour regarder les mécanos à l’action ! C’est pour cela que je vais candidater à l’École de la performance de Nogaro qui forme des préparateurs et des développeurs de motos de compétition.»
« Comme j’ai l’esprit de compétition, je me suis inscrite aux Worldskills »
Éléonore Barc
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Pourquoi avez-vous décidé de participer aux Worldskills, la compétition des métiers ?
ÉB : « J’avais déjà participé au concours du Meilleur Apprenti de France (MAF) que j’ai remporté en 2021. J’avais tenté le coup pour tester mes compétences et me préparer au Bac pro. Ça a fonctionné. Alors, comme j’ai l’esprit de compétition, je me suis inscrite aux Worldskills et ce, dès l’ouverture des candidatures. »
BC : « Je ne connaissais pas cette compétition des métiers avant que mon formateur ne m’incite à y participer. J’ai décidé d’y aller avec deux copains de ma promo pour défendre les couleurs de notre CFA et évaluer nos connaissances par rapport aux autres candidats. Et ça a plutôt bien marché car nous sommes montés sur les trois marches du podium ! »
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Un succès qui s’explique…
ÉB : « C’est le résultat de notre travail au CFA. Cela fait quatre ans que nous y sommes : les enseignements sont acquis. »
« l’alternance m’apparait vraiment comme une évidence »
Baptiste Caillot
BC : « La compétition a aussi été l’occasion de nous rendre compte des avantages de la formation en alternance.L’alternance m’apparait vraiment comme une évidence. J’ai constaté que nos concurrents qui suivent un cursus classique n’avaient pas forcément l’habitude de travailler devant du public qui était, pendant l’épreuve, très proche des candidats. On les sentait stressés alors que, pour nous, c’est notre quotidien en entreprise avec les clients du garage. En atelier, en conditions réelles de travail, nous devons aussi trouver rapidement l’origine d’une panne et mettre en œuvre un mode de raisonnement logique pour effectuer la réparation. Cela nous a fait gagner du temps lors des épreuves. Pour ma part, je devais remonter entièrement et le plus rapidement possible une boite de vitesses d’une moto Aprilla. J’ai pu le faire sans erreur en 29 minutes ! »
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Quelle a été la difficulté la plus importante de la finale régionale ?
ÉB : « Je dirais spontanément la gestion du temps car nous n’avions pas vraiment de repères. Et puis, il y a aussi eu la fameuse épreuve de la dépose repose des roues arrière du camion. Un pneu monté de poids lourds pèse environ 70 kilos, et vu mon gabarit… (rires)… j’ai un peu galéré pour les mettre en place. Il faut un peu de force physique et, du coup, j’ai perdu du temps. »
BC : « Je partage l’avis d’Eléonore sur la gestion du temps pendant l’épreuve même si les périodes en entreprise nous ont permis d’intégrer le facteur temps dans nos interventions. En garage, il faut travailler vite et bien pour répondre, au mieux, à une clientèle parfois pressée. Quant à l’épreuve la plus délicate, c’était pour moi la recherche de panne sans la valise de diagnostic qui fournit des informations sur les dysfonctionnements du véhicule. J’ai vu que les concurrents avaient terminé alors j’ai commencé à stresser un peu. Je me suis calmé et j’ai repris la recherche de panne, plus calmement, en exploitant le manuel du constructeur pour trouver l’origine du problème. »
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Comment abordez-vous la finale nationale de septembre ?
ÉB : « Nous avons assisté au mois de mai au séminaire de préparation de la finale organisé par Worldskills auquel participaient les premiers de chaque région. Honnêtement, ils étaient tous bons ! Non seulement la concurrence sera plus forte mais les exigences seront plus élevées aussi avec, par exemple, une épreuve sur les véhicules électriques. J’ai pu travailler au CFA sur la motorisation des voitures électriques. Mais ça reste encore très nouveau… Depuis la finale régionale et en vue de la finale nationale, je travaille tous les vendredis au CFA pour réviser les fondamentaux de la mécanique avec mon formateur. »
BC : « Pareillement, j’ai profité du séminaire national pour suivre une formation dédiée aux véhicules électriques. Et puis, à la fin du mois d’août, nous allons pouvoir peaufiner les derniers réglages… »
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Et pour la suite de votre parcours scolaire ?
ÉB : « Avec mon BTS, je pourrais travailler dans un garage mais j’estime que j’ai encore à apprendre et je veux approfondir mes connaissances en faisant une Licence pro Technologie et équipements de véhicules option 3EV. Cette formation doit me permettre de progresser dans l’analyse et le diagnostic des systèmes électriques et électroniques de plus en plus présents dans les véhicules. Je veux aussi en parallèle passer mes permis poids lourds pour bien connaître l’usage des véhicules que l’on entretient et répare. »
BC : « Pour ma part, je veux faire l’École de la performance, toujours en alternance. Ça sera un vrai plus pour moi car je vais pouvoir apprendre nous seulement à entretenir, réparer mais aussi optimiser des motos de compétition. Avec l’idée de devenir mécano au sein d’une équipe professionnelle. Et avant de passer le concours d’entrée à l’école en janvier, je vais travailler dans un garage en septembre. »
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Les apprentis vus par les formateurs
Éléonore vue par Jacques Verne,
son formateur VTR au CFA Auto de Mâcon
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« C’est une battante qui sait ce qu’elle veut et une travailleuse pugnace qui ne laisse rien au hasard et cherche toujours à se remettre en question. Cela ne fait pas l’ombre d’un doute : Eléonore a toutes les cartes en main pour exceller dans la compétition des Worldskills et pour réussir professionnellement. Ça tombe bien, Eléonore aime les challenges et se donne les moyens d’y arriver. Ce n’est pas par hasard si elle a décroché le titre de Meilleure Apprentie de France en 2021. Elle est en demande d’exercices pour progresser ce qui n’est pas si fréquent parmi les élèves. »
« Je la vois sur le podium de la finale nationale des Worldskills. Certes, elle ne sera pas la seule à avoir des chances de décrocher une médaille. Évidemment, il y aura la pression de la compétition. Mais je pense qu’elle est bien préparée. Techniquement, elle est au point. Nous avons revu les fondamentaux de la mécanique et spécifiquement toutes les dimensions du diagnostic et des systèmes de communication des véhicules, sans oublier la motorisation électrique. La gestion du stress et la préparation physique ont été prises en charge dans le cadre des stages de préparation des membres de l’équipe régionale. Maintenant les dés sont jetés…»
« Si elle continue de bien travailler dans un métier en tension, elle n’aura pas de soucis à se faire ! Elle a, à mon avis, fait un bon choix en poursuivant son BTS par une Licence pro TEV pour progresser en matière de diagnostic. Car les évolutions technologiques dans le secteur sont très nombreuses que ce soit l’arrivée des poids lourds électriques ou celle à venir des camions fonctionnant à l’hydrogène, sans parler du développement de l’électronique embarquée et de la possibilité d’effectuer des diagnostics à distance. Tous ces changements techniques nécessitent d’être tout le temps à niveau. Professionnellement, elle aurait tout intérêt à poursuivre son parcours dans des garages ou des concessions de plus grande taille que ce qu’elle a connu. Les compétitions comme les Worldskills vont lui permettre de rencontrer des professionnels du secteur et d’avoir ainsi des opportunités à saisir. C’est le cas notamment des constructeurs de véhicules comme par exemple Renault trucks qui est le sponsor officiel de la compétition. »
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Baptiste vu par Julien Vautrin, son formateur mécanique moto au CFA Auto de Mâcon
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« C’est un bosseur. Le secret de son succès n’en est pas un : c’est le travail ! Il faut le rappeler : en alternance, il y a moins d’école mais c’est pas pour cela qu’il faut travailler moins, c’est le contraire, il faut travailler plus parce qu’il y a moins d’école ! Les exercices en cours, Baptiste les fait régulièrement. Il les rend en temps et en heure, sans jamais rechigner. Ce type d’apprenti est extrêmement satisfaisant pour les formateurs. C’est stimulant car on le voit progresser. Et j’en parle en connaissance de cause car Baptiste je l’ai accompagné pendant son CAP puis son Bac pro obtenu avec mention très bien. J’ai eu le temps de le voir s’épanouir. Les valeurs transmises par les parents comme le respect et le goût du travail portent aussi leurs fruits… »
« La participation de Baptiste à la finale des Worldskills est gratifiante. Avec sa victoire aux régionales des Worldskills, c’est déjà une ligne de plus sur son CV ! Quand je lui ai proposé de participer à la compétition, il était d’ailleurs très heureux que l’on pense à lui. Et il s’est investi à fond. J’en parle d’expérience car c’est la quatrième fois que j’accompagne des apprentis du CFA aux finales régionales avec à la clé trois médailles d’or décrochées. À chaque fois, les vainqueurs étaient, comme Baptiste, de gros travailleurs. Sa réussite s’explique aussi par sa rigueur, son sens de l’organisation qui se voit, notamment, au soin qu’il porte au rangement de ses outils dans l’atelier. Et pendant la compétition, dans un environnement sonore très bruyant, Baptiste a la capacité de rester très concentré, dans sa bulle. Son travail en entreprise dans le cadre de l’alternance contribue à renforcer sa concentration pendant la compétition. Dans le garage, les clients circulent et parfois même vous observent pendant que vous effectuez les réparations. Et, enfin, Baptiste s’est aussi préparé physiquement. Il fait du triathlon pendant l’année ; on peut donc dire qu’il est en forme pour la compétition…»
« Il a choisi de vivre sa passion pour la mécanique des motos de compétition en postulant pour l’École de la performance de Nogaro. Je ne me fais pas de soucis pour lui. Le milieu de la course moto étant très petit, s’il reste lui-même, sa réputation se fera naturellement. Il mérite qu’on l’aide à trouver une entreprise d’accueil ce que j’ai fait par deux fois en faisant jouer mon réseau personnel. Petit à petit, il complète son parcours avec des expériences dans des garages ou des concessions de taille différente. Cela va payer. »
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Pour en savoir plus
Découvrir la formation mécanique moto de l’école de la performance
Consulter le site des Worldskills 2023
Plus d’information sur le CFA Auto Mâcon
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Quels sont, du point de vue des CCI, les principaux enseignements du colloque ZAN ?
Lors de ce colloque, à destination des collectivités, partenaires publics et privés, nous avons voulu porter un discours positif sur le ZAN. Face au dérèglement climatique, dont l’artificialisation des sols est en grande partie responsable, nous devons agir collectivement, entreprises et pouvoirs publics, face à une équation complexe mais pas impossible à résoudre !
Ce colloque a permis de questionner nos choix d’aménagement et nos modèles de développement, montrer des expérimentations réussies et des opérations concrètes possibles pour chacun des acteurs et faire témoigner des entreprises déjà engagées dans cette trajectoire de sobriété
Il s’agissait aussi pour nous, Chambres de Commerce et d’Industrie, de positionner les entreprises au cœur de cette mutation. Et dans ce contexte, le rôle de la CCI est de sensibiliser et d’accompagner les entreprises dans leur prise de conscience individuelle et leur responsabilité collective sur un sujet majeur de préoccupation pour notre économie. Avec l’aide des intervenants au colloque, nous avons pu démontrer que nous pouvions et devions faire plus, mieux et ensemble.
« Intensifier notre production de logement mais aussi assurer l’accueil et le développement des entreprises. On ne fait pas l’un sans l’autre mais bien les deux à la fois dans un format plus compact, en faisant, non pas moins, mais mieux. »
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Le ZAN est souvent perçu et traité dans une approche comptable et en contradiction avec d’autres politiques publiques générant, de ce fait, des inquiétudes dans sa mise en œuvre opérationnelle.
Comment dépasser cette approche et plaider pour un traitement global de l’ensemble des questions comme celles du logement, de la mobilité ou du développement économique ?
Il reste certes encore de nombreuses inconnues dans la mise en œuvre opérationnelle du ZAN. Mais, c’est en fixant des objectifs ambitieux et quantitatifs que l’on sera forcé d’agir et que l’on pourra assurer la transformation de nos modèles et leur viabilité.
Cependant, il ne faut pas s’attacher à la seule logique arithmétique. Il faut réussir à la dépasser pour adopter une approche globale répondant aux problématiques de territoire : intensifier notre production de logement mais aussi assurer l’accueil et le développement des entreprises. On ne fait pas l’un sans l’autre mais bien les deux à la fois dans un format plus compact, en faisant, non pas moins, mais mieux.
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Dans la région, existe-t-il des espaces sous-exploités susceptibles d’être reconquis (friches industrielles, anciennes zones militaires, espaces d’activité sous-occupés) ?
La cartographie de ces espaces existe-t-elle et est-elle assez précise pour dégager des projets d’aménagement économique ? Des réalisations en Pays de la Loire peuvent-ils être considérés comme exemplaires ?
Il existe des friches foncières et immobilières : des outils nationaux comme Cartofriches doivent être complétés pour vérifier ces sites abandonnés ou non occupés, compléter le recensement préétabli, le quantifier et le qualifier de manière objective dans le cadre d’un observatoire à créer. Le travail réalisé en interconsulaire a permis de mettre en lumière des projets de reconquête de friches portés par les territoires et des acteurs privés qui ont contribué à maintenir une vocation économique en milieu urbain et rural alors que bien souvent, les friches économiques perdent leur vocation et mutent en faveur de projets résidentiels. En Pays de la Loire, nous pouvons citer les projets économiques exemplaires suivants : la manufacture collaborative « Ici Nantes », le village d’artisans « Port-Brillet » en Mayenne, le tiers-lieux « Level » à Laval, le « hall Lacroix » à Clisson ou encore à Fontenay-le-Comte avec l’appui de l’Etablissement Public Foncier.
Il y a bien évidemment des espaces sous-occupés dans les zones d’activités : là aussi, une analyse fine, de l’échelle régionale à locale, en complément des inventaires en cours de réalisation par les Établissements Publics de Coopération Intercommunale, les EPCI, devra permettre de les quantifier et qualifier. Dans une logique partenariale, nous souhaitons que l’état réel de l’occupation des zones d’activités soit réalisé pour anticiper leurs optimisations et aménagements, pour identifier le foncier et l’immobilier d’entreprise à mobiliser afin de répondre aux besoins d’implantation et de développement des entreprises dans une trajectoire de sobriété foncière. Nous devrons le faire en sensibilisant, par un travail de proximité, les entreprises occupantes des zones d’activités et les propriétaires des espaces afin de prendre en compte leurs projets, leurs besoins de services et d’équipements.
« Il faut faire confiance aux entrepreneurs qui savent et sauront faire preuve d’innovation et d’initiative. »
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Les démarches de ZAN ne constituent-elles pas un frein au mouvement en cours de réindustrialisation et de relocalisation d’activités industrielles nécessitant des espaces fonciers importants ?
Comment concilier cet objectif de souveraineté économique industrielle et celui de sobriété foncière ?
Le développement économique dans nos territoires ne se résume pas qu’aux relocalisations industrielles nécessitant des espaces fonciers importants. Certes, il faudra conserver des emprises pour ces projets, d’où la nécessité de préserver le foncier pour des implantations contraintes qui en ont réellement besoin. Mais finalement, ces grands projets ne sont pas représentatifs d’un développement économique endogène qui fait vivre nos territoires. Dans les zones d’activités économiques existantes, il est encore possible de dégager de nouvelles capacités d’accueil via l’identification des gisements fonciers et l’optimisation de ces surfaces, l’extension de bâtiments en verticalité, la mutualisation des services et des usages, la réhabilitation de friches…
Pour les grands projets industriels, il faudra tout autant les accompagner vers une plus grande sobriété foncière. Celle-ci doit être dans le scope de tout porteur de projet au même titre que l’économie d’énergie ou la décarbonation des processus de production. Le foncier est une ressource qu’il faut économiser, recycler, même si c’est un pan qui n’est sûrement pas encore suffisamment mis en avant. Au-delà de l’optimisation foncière d’une parcelle via la réduction des marges de recul et l’augmentation de l’emprise au sol, c’est aussi l’optimisation des volumes dans les usines et des processus de production qu’il faut travailler davantage. Il faut faire confiance aux entrepreneurs qui savent et sauront faire preuve d’innovation et d’initiative. L’objectif ZAN va permettre de rentabiliser ces nouveaux modèles d’implantation.
« Le foncier et l’immobilier doivent être intégrés bien en amont des projets car ils font partie intégrante des mutations économiques, environnementales et sociétales à l’œuvre.
Nous allons devoir opérer, construire et accompagner tout autrement. »
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Les conséquences de la sobriété foncière ne risquent-elles pas de diminuer l’attractivité économique et d’accroitre les inégalités territoriales ?
L’application du ZAN permettra d’inventer de nouvelles politiques d’aménagement des territoires et de développement économique ; c’est un réel défi qui attend tous les acteurs privés et publics et que nous vivons au quotidien dans nos missions. Le ZAN va permettre de réinvestir le foncier existant occupé par les entreprises. Le foncier et l’immobilier doivent être intégrés bien en amont des projets car ils font partie intégrante des mutations économiques, environnementales et sociétales à l’œuvre. Nous allons devoir opérer, construire et accompagner tout autrement. Souvent subie comme une contrainte, la trajectoire ZAN représente une réelle opportunité car elle va permettre de dégager beaucoup plus de coopérations, de mutualisations et de synergies entre les acteurs, et ce notamment, entre les entreprises sur des espaces densifiés. Les témoignages d’entreprises lors du colloque allaient dans ce sens. Une nouvelle attractivité économique est à générer !
L’ensemble des collectivités – les Régions, les EPCI et les communes – vont renouveler leurs projets de territoire et inscrire une nouvelle trajectoire pour les 20 ans à venir dans leurs documents de planification et d’urbanisme comme les SRADDET, les SCoT et les PLU¹. Les débats en cours dans la révision de ces documents montrent que le ZAN est aussi l’opportunité de s’interroger sur les équilibres et déséquilibres territoriaux à plusieurs échelles géographiques : métropoles, grandes villes, villes moyennes, petites villes et bourgs ruraux. Les coopérations territoriales devraient ainsi s’intensifier.
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¹ SRADDET : Schéma Régional d’Aménagement de Développement Durable et d’Égalité des Territoires
SCoT : Schéma de Cohérence Territorial
PLU : Plan Local d’Urbanisme
A lire également
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Plus de 2500 commerces dégradés, pillés et parfois même incendiés ! Tel est le premier bilan des émeutes qui ont eu lieu dans de nombreuses villes de France entre le 27 juin et le 2 juillet 2023.
Pour aider les commerçants dans leurs démarches administratives et assurancielles, l’État, les collectivités territoriales et les partenaires des entreprises dont les CCI mobilisent leurs équipes.
L’État, par les voix du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, et de la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, Olivia Grégoire, a annoncé des mesures immédiates :
- le report des charges sociales et fiscales pour les entreprises en difficulté qui en font la demande
- la mobilisation des conseillers de sortie de crise, présents dans chaque département pour informer et accompagner individuellement les chefs d’entreprise.
- l’État envisage également le report d’une semaine supplémentaire la date de fin des soldes.
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Premier bilan
Les assureurs et les banquiers ont été invités par Bercy à :
- prolonger les délais de déclarations de sinistre par les entreprises
- indemniser le plus rapidement possible les sinistrés
- réduire le montant des franchises sur les indemnisations
- faire preuve de la plus grande compréhension face aux échéances bancaires
Alain Di Crescenzo, président de CCI France, a dressé un premier bilan de l’ampleur des dégradations après quatre nuits d’émeutes. Parmi les 2 500 commerces vandalisés, un premier bilan des dommages causés, réalisé par le réseau des CCI, a permis de dénombrer que 200 enseignes de la grande distribution ont été attaquées et pillées dont 15 incendiés, 250 débits de tabac et autant d’agences bancaires et d’assureurs.
L’enquête flash du réseau menée les 4 et 5 juillet 2023 met en lumière la typologie des entreprises les plus touchées : les équipements de la personne (vêtements, chaussures, maroquinerie…) les commerces alimentaires devant les services à vitrine (assureurs, banques mais aussi équipements électroniques).
Tous les commerces visés ont vu leur vitrine brisée, 88% ont été pillés et 82% incendiés. Une première estimation chiffre les dégâts évalués entre 300 et 400 millions d’euros.
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Les CCI en première ligne
Face à l’urgence de la situation, les CCI des territoires touchés par les émeutes ont réactivé des cellules de crise y compris, si nécessaire, de soutien psychologique. Les entreprises peuvent aussi solliciter le concours des cellules d’urgence médico-psychologique.
Interrogés par les CCI, les établissements sinistrés font part de leurs attentes prioritaires :
Pour répondre immédiatement aux interrogations des chefs d’entreprise et accélérer l’indemnisation des leurs préjudices subis par les commerçants, le réseau des CCI les accompagne dans leurs démarches. Un guide a notamment été produit par les CCI listant les étapes à suivre pour s’assurer de la prise en charge des dégradations matérielles ou des dommages corporels subis.
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Cinq démarches à entreprendre
1. Sécurisez votre établissement
Vos ouvrants sont peut-être endommagés ? Vos systèmes d’alarme sont-ils encore service ?
2. Collectez les preuves attestant des dommages subis par votre établissement.
Photos, factures, témoignages, etc. , ces preuves permettront de faire valoir l’ampleur du sinistre auprès de votre assureur. Conservez également les factures liées à la réparation des dégâts subis par votre établissement.
3. Déposez votre plainte pour les dégâts et/ou vols subis.
Sans tarder, les chefs d’entreprise doivent pour être indemnisés déposer plainte auprès de leur commissariat de police ou de leur gendarmerie (les coordonnées des commissariats et gendarmeries). Il est parfois possible pour gagner du temps de déposer une pré-plainte en ligne.
4. Contactez votre assurance.
Il est important de déclarer aussi vite que possible le sinistre à votre assureur par téléphone ou par mail (un délai de cinq jours est généralement de rigueur). Il mandatera un expert au besoin pour évaluer l’ampleur des dommages subis. Relisez votre contrat d’assurance, pour savoir si vous bénéficiez de la garantie « pertes d’exploitation » couvrant la baisse de chiffre d’affaires occasionnées par le vandalisme (à peine la moitié des commerçants a souscrit cette assurance) ou si vous pouvez disposer d’une garantie pour bénéficier d’un service de sécurité provisoire de votre établissement.
5. Réalisez les démarches pour recourir à la réduction ou suspension d’activité temporaire si nécessaire.
(chômage partie, activité partielle) Pour cela, rapprochez-vous de la Direccte.
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Pour répondre à vos questions et vous accompagner personnellement, contactez votre CCI
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Retrouvez les mesures de soutien de l’Etat aux commerces victimes des dégradations :
Et les aides des collectivités locales et des CCI :
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Pour le sixième mois consécutif, le moral des chefs d’entreprise s’améliore en juin et s’établit à 85 points, en hausse de 4 points depuis mai et de 18 points depuis décembre 2022.
Pour la première fois depuis septembre 2022, l’avis le plus courant des chefs d’entreprise sur la situation est que c’est très bien en ce moment (41%, +2 points). Toutefois, une part quasi-identique déclare encore que c’était mieux hier (40%, stable).
La part des dirigeants confiants pour les perspectives économiques de leur entreprise (71%, +2 pts) est quasiment revenue aux niveaux observés avant le début de la guerre en Ukraine (75% en février 2022).
Près d’un quart des dirigeants déclare que leur entreprise utilise de l’eau dans son processus de production (22%). Parmi ces entreprises, la moitié a déjà amélioré son processus de production pour réduire la consommation d’eau (50%).
Un tiers des chefs d’entreprise juge que les jeunes issus des lycées professionnels ne sont pas suffisamment formés aux besoins concrets de leur entreprise (34%). Un quart considère au contraire que la formation des lycées professionnels est adaptée au moins en partie (24%)
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CHEFS D’ENTREPRISE : VOTRE AVIS NOUS INTERESSE
Exprimez-vous ! CCI France invite tous les entrepreneurs qui le souhaitent à donner leur avis sur des sujets d’actualité qui concernent directement leur activité. Des sujets de questionnements que nous vous proposons mais aussi des thématiques que vous souhaitez voir aborder.
Pour en savoir plus et participer à cette grande consultation, c’est ici
Peuvent mieux faire ! Tel est en résumé, l’enseignement premier du sondage réalisé du 5 au 13 juin 2023 par Opinionway pour le compte du réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie. De fait, les 410 entreprises interrogées, comptant au moins 10 salariés, sont encore très peu nombreuses à faire appel aux solutions développées par des start-ups.
Pour rappel, le terme « start-up » regroupe des réalités bien différentes : entreprise en phase démarrage, innovante, en forte croissance de chiffre d’affaires ou de capital. Les critères se cumulent le plus souvent. L’Insee retient comme définition : « une entreprise nouvelle qui porte un projet innovant ».
Seuls 6% des dirigeants de l’échantillon déclarent avoir acheté des prestations à une jeune entreprise innovante durant les 12 derniers mois. Plus encourageant, 19 % des entreprises pourraient le faire prochainement.
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Pour quels besoins ?
Les motivations des dirigeants ayant effectué ou prévoyant des achats auprès de start-ups sont assez diverses : des prestations liées à la transition environnementale (33%), à l’exploitation des datas (27%), à la cybersécurité (24%) et au conseil ou à de l’hébergement de données (21%).
Pour quels montants ?
Le volume des achats reste pour l’heure encore modeste. Le montant moyen des achats effectués ou prévus est de 25 000 euros. 56 % des clients dépensent même moins de 10 000 euros. Sur la base, réduite, des entreprises ayant effectivement acheté des solutions proposées à de jeunes entreprises innovantes (6% des répondants), la part de ces achats représente moins de 10 % de leurs achats globaux !
Les freins à l’achat :
La première raison invoquée par les entreprises n’ayant pas encore fait appel aux services de start-ups est l’absence de besoin ou l’existence en interne de compétences suffisantes (56% des réponses). Viennent ensuite l’inadaptation des solutions proposées aux besoins des entreprises (34%). La méconnaissance de l’écosystème numérique et de start-ups mobilisables est la troisième raison de l’absence de commande (13%).
Et pourtant…
Pour codévelopper un produit ou le tester, améliorer l’efficacité des processus de l’entreprise ou générer plus rapidement des profits pour la jeune pousse, la collaboration entre start-ups et grands groupes peut être fructueuse. Le baromètre de la relation start-up/grand groupe du Village by CA Paris et Deloitte publié le 14 juin 2023, met bien en lumière les bénéfices partagés. Deux tiers des grands groupes interrogés soulignent l’avancement technologique des jeunes pousses innovantes et la possibilité d’intégrer dans l’entreprise de nouvelles solutions pour améliorer, notamment, l’expérience client. Très majoritairement, les start-ups mettent en avant, prioritairement, l’augmentation directe du chiffre d’affaires (81%) et de leur visibilité (64%).
Une enquête européenne Sopra Stéria « Open innovation report 2023 » confirme le retard français dans la collaboration entreprise/start-up. 14 % des entreprises françaises interrogées la considère « peu importante » et 33 % « légèrement importante ». Et pourtant, 67 % des dirigeants tricolores se déclarent satisfaits des résultats, fruits de leurs partenariats avec de jeunes entreprises innovantes.
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« Je choisis la French Tech »
Des résultats qui apportent de l’eau au moulin de la campagne de communication gouvernementale « Je choisis la French Tech » dont l’objectif est de parvenir à doubler les achats par les entreprises et les administrations de solutions à des start-ups d’ici 2027.
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Pour y parvenir cinq axes d’intervention ont été retenus :
La formation des acheteurs publics et privés sera amplifiée, car ils sont au cœur des décisions d’achats des entreprises et administrations publiques.
Plus de 30 évènements de mise en relation entre start-ups et autres acteurs du tissu économique français sont programmés d’ici fin 2023.
De nouveaux financements sont déployés au profit d’acteurs émergents : la Direction des Achats de l’Etat s’engage à doubler la commande de l’Etat à destination des PME innovantes de 2,4% à 4% d’ici 2027 (pour un montant avoisinant un milliard d’euros).
La mise en place d’un cadre réglementaire approprié permettra de lever les blocages et de créer des incitations à collaborer avec les start-ups.
Une communication active valorisera les collaborations réussies entre les grands donneurs d’ordre publics et privés et les start-ups de la French Tech.
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La procédure et les outils
Dans un article précédent, nous avons vu qu’à l’occasion des échanges avec les candidats intervenaient des biais. Il est alors important de fixer un cadre que le recruteur veillera à respecter, afin d’évaluer les candidats sur une même base. Ce cadre peut être fixé par une procédure : par exemple, tous les entretiens seront réalisés en duo (le directeur + le manager), ou bien tous les candidats devront passer tel test technique. On peut également élaborer une grille d’entretien, qui permet au recruteur de réfléchir en amont aux questions importantes à poser. Cet échange prend alors la forme d’un entretien semi-directif : l’objectif du recruteur est de laisser le candidat répondre en toute liberté aux questions du guide d’entretien. Et c’est sur cette base qu’on pourra comparer les candidats : lequel a mentionné le travail en équipe, lequel n’a pas évoqué de chiffres, etc. Le recruteur doit se tenir dans une position d’enquêteur, afin de déterminer si oui ou non le candidat est en phase avec le projet de l’entreprise et le poste proposé.
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La posture d’écoute active
Le marché du travail fait face à des tensions telles qu’il est indispensable aujourd’hui pour les employeurs de savoir « se vendre » : d’abord avec une marque employeur travaillée afin d’attirer les candidats, puis en entretien afin de verrouiller leur candidature. En entretien, il est alors crucial d’adopter une posture d’écoute active, qui vous permettra d’obtenir les réponses à vos questions. Muni de votre grille d’entretien, vous avez préparé les questions indispensables qui serviront à explorer le profil de votre candidat. Dans une posture d’écoute active, vous devez entendre la parole du candidat et l’aider à approfondir certains points.
Accueillir la parole du candidat
Ecouter un candidat signifie plusieurs choses :
On se rend physiquement disponible, c’est-à-dire qu’on montre au candidat qu’on est attentif à son discours : on veille à mettre son téléphone en silencieux, on ne consulte pas son ordinateur/téléphone en même temps, on maintient un contact visuel, etc.
On reste attentif aux feedbacks qu’on renvoie au candidat durant son exposé : le candidat est très attentif à vos retours non-verbaux durant son discours, veillez donc à garder une attitude neutre durant son temps de parole. Cela permet d’éviter au candidat d’ajuster son discours en fonction de ce qu’il pense percevoir de votre pensée/jugement.
On laisse un espace de discours suffisant au candidat : on évite alors de lui couper la parole, bien que cela puisse s’avérer nécessaire si son discours sort du cadre de l’entretien.
Encourager la parole du candidat
Néanmoins, écouter ne suffit pas. En plus d’accueillir la parole, vous devrez l’aider à approfondir son discours sur certains aspects. Et pour cela, on vous conseille de bien choisir vos relances : en effet, la manière dont vous relancez un candidat a un impact sur ce qu’il choisira de vous dire. On dénombre trois types de relance :
La réitération : cela consiste à reprendre mot pour mot les propos du candidat pour l’inciter à aller plus loin dans son discours. Par exemple : « Quand vous dîtes… » ou bien « Qu’entendez-vous par… »
L’assertion : il s’agit de proposer votre propre énoncé, vous indiquez alors ce que vous avez compris de son discours. Par exemple : « Ainsi, selon vous… » ou bien « Vous semblez avoir vraiment apprécié cette expérience »
L’interrogation : dans ce cas de figure, vous questionnez directement le candidat sur des fait ou des sentiments. Par exemple : « Pouvez-vous m’en dire plus à ce sujet ? » ou bien « Je ne comprends pas bien, pouvez-vous m’expliquer ? »
Et les silences ?
Le silence doit avoir sa place dans l’entretien, et ne doit pas être mal vécu (à moins d’être trop long !). Le silence peut signifier la réflexion, on laisse alors quelques secondes au candidat pour réfléchir à ce qu’il va répondre. Autrement, il peut indiquer la fin d’une prise de parole, il montre alors que le candidat a terminé sa réponse. Ce sera au recruteur d’approfondir par la relance si nécessaire, ou bien passer à une autre question.
En conclusion, mener un entretien de recrutement peut s’apparenter à mener une véritable enquête. Le recruteur investigue afin de comprendre le parcours du candidat et son projet professionnel afin d’en vérifier l’adéquation avec le poste proposé et le projet de l’entreprise. En adoptant une posture d’écoute active, neutre et bienveillante, vous mettrez ainsi toutes les chances de votre côté pour réussir cet entretien et au passage, laisser une bonne impression à votre candidat !
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Cette année, le Salon Go entrepreneurs de Lyon fête ses vingt ans ! Pour célébrer l’événement qui se déroule le 22 juin à la Sucrière à Lyon, les organisateurs ont voulu mettre l’accent sur dimensions incontournables de l’entrepreneuriat actuel : le sens de l’engagement et la mobilisation collective.
Plus que jamais, l’entreprise est à la recherche de sens. Les porteurs de projet et créateurs d’entreprise entendent par leur engagement entrepreneurial offrir des solutions utiles et avoir un impact positif sur notre société en matière sociale et environnementale tout particulièrement.
De la même façon, l’aventure entrepreneuriale se joue de moins en moins en solo. Même si le projet peut être porté par un entrepreneur, ce dernier a de plus en plus besoin de s’entourer d’une équipe aux compétences complémentaires et aux motivations partagées. Cette dimension collective de la création d’entreprise s’exprime dans la recherche de soutiens aux porteurs de projet (les associés, les partenaires, les amis ou la famille dans le cadre du « love money »…).
Pour explorer ces deux thèmes centraux de l’édition 2023, 250 conférences sont proposées et 200 experts mobilisés sur la scène principale, dans les tables rondes et sous forme d’interviews ou de pitchs.
Alain Di Crescenzo, président de CCI France, interviendra le 22 juin à 14 h 45 pour convaincre que la France peut devenir un pays d’entrepreneurs forts et engagés. Il débattra avec Baptiste Reybier, Directeur général de Fermob, une PME familiale installé dans l’Ain qui fabrique des meubles d’extérieur dont les fameuses chaises Bistro et celles sur lesquelles on peut s’assoir dans le jardin du Luxembourg à Paris. Cette PME de 600 personnes, exportatrice depuis 30 ans (la moitié de son chiffre d’affaires réalisé dans une soixantaine de pays), entend poursuivre son développement en visant un nouveau marché : les meubles d’intérieur. Entreprise centenaire, alliant savoir-faire artisanal et outil industriel, elle est le témoignage d’une transmission familiale réussie. Elle est aussi l’illustration que la France peut être un terreau fertile à la croissance des PME.
Pour y parvenir, elle peut aussi compter sur la mobilisation du réseau des CCI qui sera aussi présent au Salon Go entrepreneurs dans les tables rondes. Martine Robert, responsable formation entrepreneuriale et performance économique et financière de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne interviendra lors de la table ronde dédiée à l’esprit d’entreprendre. Sa collègue, Flavie Bâtisse, conseillère en création d’entreprise, interviendra, quant à elle, sur le sujet de la préparation des projets de création et de reprise d’entreprise.
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De quoi parle-t-on ?
L’écriture inclusive est un style qui vise à éviter la discrimination basée sur le genre en utilisant des formulations inclusives pour englober les personnes de tous les genres afin de promouvoir l’égalité et d’éviter toute forme de discrimination. Cela peut aider à créer un environnement de travail plus inclusif et à attirer un large éventail de candidats.
Il est toujours important de se conformer aux lois et réglementations en vigueur en matière de non-discrimination dans l’emploi. Il peut également être utile de consulter les pratiques courantes dans votre secteur ou votre région pour prendre une décision éclairée.
La décision d’utiliser ou non l’écriture inclusive dans une offre d’emploi dépendra de vos propres valeurs, de la culture de votre organisation et des pratiques acceptées dans votre domaine. Si vous souhaitez adopter l’écriture inclusive, il peut être utile de vous informer sur les lignes directrices et les bonnes pratiques spécifiques à cet égard.
L’écriture inclusive n’étant pas codifiée, il n’existe pas de règles à proprement parler. On observe certains usages ; certaines formes sont recommandées car elles présentent des avantages alors que d’autres sont déconseillées car elles présentent des inconvénients.
Il existe plusieurs guides, auxquels il est possible de se référer pour juger des formes qui paraissent les plus pertinentes.
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Quels sont les avantages ?
Si vous êtes une entreprise, l’emploi de l’écriture inclusive comporte de nombreux avantages
- Cela permet d’activer un processus de féminisation de votre effectif ou de vos collaborateurs sans précédent.
- Cela prouve votre modernité, ce qui permet de rajeunir votre audience, mais également votre équipe.
- Cela met en avant votre prise de position sur l’égalité homme-femme.
- Cela accompagne votre démarche pour recruter autrement.
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Quels sont les inconvénients ?
La nouvelle écriture se veut inclusive pour représenter et inclure plus de genres que le français classique. Mais elle peut aussi exclure et complexifier la lecture pour certains, et l’apprentissage de l’écriture et de la langue pour d’autres.
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Un outil pour votre marque Employeur
L’utilisation de l’écriture inclusive dans vos offres d’emploi permet d’appuyer votre marque employeur et vient compléter votre démarche inclusive et de diversité avec les autres outils que vous mettez en avant : vos vidéos, vos KPI, votre index Egalité H/F, votre taux d’emploi des personnes en situation de handicap, vos baromètres, vos photos montrant les profils diversifiés et venant appuyer votre politique RSE.
Mais il ne faut pas oublier : votre offre d’emploi permet de mettre en avant les compétences attendues et en particulier les Softskills que vous recherchez.
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Quelques exemples d’écritures inclusives
- La féminisation des titres, des fonctions et des métiers, comme une cheffe, une docteure, une agente immobilière…;
- La non-utilisation d’une majuscule dite de « prestige » au mot homme, dire « les humains » au lieu de « l’Homme »;
- L’accord de proximité : l’accord sujet-verbe se fait avec le sujet le plus proche du verbe dans la phrase. Par exemple : « Ces hommes et ces femmes sont gentilles. »;
- L’ordre alphabétique des termes : construire ses phrases en plaçant les mots féminins ou masculins en fonction de la lettre par laquelle ils commencent. « Les filles et les garçons sont polis ». Le terme « fille » a été placé en premier, car la lettre « f » se trouve avant le « g » dans l’alphabet;
- Dédoubler les termes à l’aide d’un tiret, d’une apostrophe ou d’un point milieu (recommandé) : « le•la chanteur•se »;
- Privilégier l’utilisation de mots non genrés. Par exemple, dire « les élèves » au lieu des « écoliers », ou « le public » au lieu de dire « les spectateurs ».
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C’est quoi la RSE ?
La RSE ou Responsabilité Sociale des Entreprises désigne l’engagement volontaire des entreprises sur les aspects sociaux, environnementaux et économiques et éthiques de leurs activités. La RSE repose sur le principe selon lequel les entreprises ont la responsabilité de contribuer de manière positive au développement durable en prenant en compte les impacts de leurs décisions et de leurs actions sur les employés, les clients, les fournisseurs, les communautés locales et l’environnement. Les domaines d’action RSE peuvent inclure des pratiques éthiques visant à promouvoir le respect des droits de l’homme et la mise en place d’une politique de diversité et d’inclusion.
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Ce que dit le droit du travail sur la discrimination à l’embauche
Le code du travail à L’article. L. 1132-1, définit la discrimination à l’embauche ainsi :
“Aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire […] en raison de son origine, de son sexe, de ses mœurs, de son orientation sexuelle, de son âge, de sa situation de famille, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son patronyme ou, sauf inaptitude constatée par le médecin du travail […] en raison de son état de santé ou de son handicap”.
Le non-respect de l’article susmentionné constitue un délit, qui expose son auteur à des sanctions pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende, ou jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende si les faits ont été commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, à l’occasion de l’exercice de ses fonctions.
La discrimination peut être directe, lorsqu’un candidat est traité de manière moins favorable, pour un motif discriminatoire, qu’un autre à situation égale. Elle peut également être indirecte, lorsqu’une pratique neutre en apparence, entraîne un désavantage pour certains en raison de motifs discriminatoires (exemple : exiger un diplôme d’une université français). Lutter contre la discrimination à l’embauche implique de traiter tous les candidats de manière équitable et de ne pas prendre de décisions basées sur des critères tels que l’âge, le sexe, la religion, l’origine ethnique, le handicap, l’orientation sexuelle, ou d’autres caractéristiques personnelles.
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Les chiffres et formes de discrimination à l’embauche
Les résultats du 14e Baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi réalisé par l’OIT (Organisation Internationale du Travail) en 2021 démontrent que 60% des jeunes ont déjà été confrontés à des propos stigmatisants ou des demandes discriminatoires lors d’un entretien.
Plus de 4 jeunes sur 10 n’ont rien dit à la suite des faits (principalement des femmes), 50% des victimes pensaient que cela n’aurait rien changé, 34% ne savaient pas quoi faire et 26% craignaient des représailles.
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Les différentes formes de discrimination auxquelles les candidats peuvent être confrontés durant le processus de recrutement sont :
L’origine ethnique ou la couleur de peau :
De nombreux rapports ont mis en évidence le fait que les personnes issues de minorités ethniques peuvent être désavantagées dans leur recherche d’emploi, même lorsqu’elles possèdent les qualifications requises.
La discrimination basée sur le genre :
Des études ont montré que les femmes sont moins susceptibles d’être embauchées à des postes considérés comme masculins, et certaines demeurent confrontées à des écarts de salaire et à des perspectives de carrière limitées.
L’âge :
Les candidats plus jeunes peuvent être considérés comme plus dynamiques et adaptés aux nouvelles technologies. Les stéréotypes liés à l’âge limitent les opportunités d’emploi pour les travailleurs plus âgés au détriment des compétences rares acquises durant leurs expériences.
Le handicap :
Malgré les mesures de lutte contre la discrimination et l’obligation légale pour les employeurs de mettre en place des aménagements raisonnables, les candidats en situations de handicap sont encore confrontés à des barrières qui limitent leur accès à l’emploi.
L’orientation sexuelle :
Les candidats LGBTQ+ peuvent être confrontés à des préjugés et à des stéréotypes négatifs qui influencent les décisions des employeurs. Cela peut entraîner une exclusion injuste des opportunités d’emploi et un climat de travail peu inclusif.
L’ensemble des critères de discrimination est fixé par la loi.
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Les exceptions à la discrimation fondées sur l’âge
Lorsqu’elles sont justifiées, les différences de traitement fondées sur l’âge ne constituent pas une discrimination. L’accès à certains emplois peut être interdit aux personnes trop jeunes ou trop âgés, mais seulement pour protéger la santé des travailleurs. L’emploi de jeunes en dessous d’un certain âge peut également être interdit par la loi, comme le travail de nuit… La liste des travaux interdits aux salariés de moins de 18 ans est inscrite dans le Code du travail aux articles D. 4153-20 et suivants… Ces décisions doivent se baser sur des critères professionnels, au risque de s’exposer à des sanctions civiles et pénales.
- Les emplois dangereux ou exposant à des risques particuliers : La loi autorise certaines restrictions d’emploi pour les jeunes travailleurs afin de les protéger contre des conditions de travail inappropriées ou dangereuses. Des règles spécifiques s’appliquent aux travaux nocturnes, au travail en hauteur, à l’utilisation de certains équipements, etc.
- Dans certains secteurs, il peut exister des réglementations spécifiques en matière de retraite, avec des âges de départ obligatoires fixés par la loi. Lorsque l’aptitude physique est une exigence essentielle pour un emploi spécifique, des restrictions d’âge peuvent être justifiées si elles sont objectivement nécessaires et proportionnées à la nature de l’emploi.
En dehors des exceptions, la discrimination basée sur l’âge est généralement interdite en France, conformément à la loi.
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La réduction des discriminations à l’embauche, gage de compétitivité des entreprises !
La lutte contre la discrimination à l’embauche demeure un défi pour assurer une réelle égalité des chances sur le marché du travail en France, il est nécessaire de continuer à progresser.
Les informations demandées à un candidat lors d’un recrutement doivent uniquement permettre d’évaluer ses compétences.
Selon France Stratégie, une réduction des discriminations permettrait un gain de PIB compris entre 3.6 et 14 % ! Les entreprises qui favorisent la diversité et l’inclusion sont plus compétitives.
La diversité des points de vue, des compétences et des expériences peut stimuler l’innovation, la créativité et la résolution de problèmes peuvent impacter positivement la performance globale de l’entreprise, en plus d’éviter les litiges, amendes et sanctions pénales…
Toutes les entreprises gagneraient à inclure la lutte contre les discriminations dans leur politique RSE. Promouvoir la diversité et l’inclusion au sein de votre entreprise contribue à la construction d’une société plus égalitaire.
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La cooptation c’est quoi ?
C’est une autre approche, une autre technique de recrutement.
C’est le fait pour un salarié de recommander un candidat de son réseau lorsqu’un poste est à pourvoir. En contrepartie, l’employeur verse généralement une prime lorsque le recrutement (période d’essai) est validé. On appelle coopteur la personne qui recommande un candidat et coopté la personne recrutée.
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Comment mettre en place la cooptation ?
Sa mise en place relève du service des RH, c’est lui qui fixe les règles, les modalités et qui porte à la connaissance des salariés son existence. A charge au service des RH d’informer par tous moyens (mails, réseaux sociaux). Il n’y a donc pas de modèle type d’organisation de la cooptation. Il est d’usage, de mettre à disposition des salariés, un guide de la cooptation expliquant les règles et usages.
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Les avantages de la cooptation
Pour l’employeur
Une technique de recrutement qui permet de :
- Recruter autrement et d’attirer de nouveaux talents dans l’entreprise
- Supprimer le coût d’un recrutement que vous auriez eu en passant par un cabinet de recrutement
- Gagner du temps en réduisant le temps alloué à la recherche de candidats
- Accroitre sa marque employeur
Pour le coopteur
- Une Valorisation et un sentiment d’appartenance à l’entreprise
- L’obtention d’une prime si l’embauche est confirmée à l’issue de la période d’essai
Pour le coopté
- Décrocher un poste qui n’est pas encore visible sur la plateforme emploi
- Un gain de temps dans le processus de recrutement comparé à un processus classique
- Bénéficier d’une reconnaissance de ses softs et hards skills
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Les inconvénients de la cooptation
Elle peut faire peser une certaine forme de pression.
D’une part, l’entreprise peut avoir des attentes trop élevées vis-à-vis du coopté.
Par ailleurs, la cooptation si elle est souvent employée, peut entrainer un manque de diversité de profil (même parcours de formation ou professionnel), ce qui peut potentiellement nuire à la performance de l’entreprise.
Pour le coopteur
Celui-ci engage sa propre réputation au cas où le recrutement du coopté prendrait une issue négative. Ce qui fait peser un poids sur ses épaules avec le risque de perdre en crédibilité vis à vis du recruteur.
Pour le coopté
Le coopté peut ressentir une certaine pression de ne pas décevoir le coopteur. De même, un sentiment de culpabilité peut survenir dans l’hypothèse où le coopté partait au bout de quelques mois ou si la période d’essai était non concluante.
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Conclusion
La cooptation est une autre technique de recrutement dont le principe est de recommander une personne de son réseau dont les compétences sont fortement recherchées par l’entreprise.
Elle permet un gain de temps dans le process de recrutement, de trouver des profils pénuriques, compétents et de confiance et de véhiculer une bonne marque employeur.
Toutefois, la cooptation ne doit pas être le principal mode de recrutement pour permettre une diversité des futures recrues.
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Gestion globale de l’eau
1) Intéressez-vous à l’eau que vous consommez :
Connaissez-vous la quantité annuelle d’eau utilisée dans votre entreprise ? Quels sont les postes les plus consommateurs d’eau par activité ou par étape de production ?
Suivez-vous régulièrement vos consommations ? Un suivi de votre compteur d’eau vous permet d’identifier les éventuelles fuites d’eau. Par ailleurs, en installant des sous-compteurs vous pourrez mesurer vos besoins dans les différentes phases de votre cycle de production. Vous pouvez aussi fixer un indicateur de performance pour optimiser l’eau consommée pour votre production. In fine, vous pourrez ainsi mieux évaluer les bénéfices de vos actions d’économie d’eau.
Le saviez-vous ? 40 litres c’est le volume d’eau utilisé chaque jour par un salarié du secteur tertiaire. Il faut : 40 000 litres pour produire une voiture, 25 000 litres pour une tonne de papier, 400 litres pour un kilo de sucre et 300 litres quotidiens en moyenne par client d’hébergement touristique…
2) Sensibilisez vos équipes et vos clients aux économies d’eau
L’eau est de plus en plus précieuse. Sensibilisez et formez, si besoin, vos collaborateurs aux écogestes (ex : ne pas laisser couler l’eau, utiliser une raclette plutôt que le jet d’eau pour nettoyer une surface…). Vous pouvez aussi mettre en place des dispositifs simples et peu coûteux pour réduire votre consommation (mousseurs/réducteurs de débit sur les robinets, douchettes économiques, pistolets sur les jets d’eau, des chasses d’eau double débit à réservoir limité dans les toilettes…).
Il est possible d’installer des réducteurs de pression sur le réseau principal, voire sur chaque sous-réseau, afin d’ajuster au mieux la puissance de l’eau distribuée sur les points concernés. Cette optimisation de la pression d’eau doit se décider au cas par cas en fonction des différents usages (processus de production, nettoyage, sanitaires…) et, bien évidemment, sans perturbation de l’activité en raison d’une puissance de l’eau qui serait insuffisante.
La sobriété en eau est collective et concerne donc aussi vos clients. La sensibilisation aux économies d’eau via des actions de communication dans les établissements et lieux dédiés au tourisme est déjà largement pratiquée. La gestion de l’eau fait même partie depuis 2022 des critères environnementaux (27 critères verts dont 13 obligatoires) du classement hôtelier qui vise à répondre aux nouvelles attentes des clients en matière d’environnement.
Le saviez-vous ? Les dispositifs de réduction de débit d’eau permettent de réduire de près de la moitié la consommation (baisse constatée de 12 à 7 litres d’eau par robinet).
3) Avez-vous anticipé une réduction voire une rupture de votre approvisionnement en eau ?
Si, face à la crise de l’énergie, les entreprises ont dû affronter une hausse de son coût, elles peuvent dorénavant craindre, au regard de la crise hydrique, une rupture d’approvisionnement en eau.
Avez-vous intégré cette éventualité ? Avez-vous déjà connu des restrictions d’eau ? Avec quelles conséquences pour votre entreprise ? Avez-vous intégré ce risque dans votre Plan de continuité d’activité ?
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Coût de l’eau :
4) Connaissez-vous le coût lié à la consommation et au retraitement de l’eau dans votre entreprise ?
La maîtrise de la consommation d’eau passe par le suivi de vos factures. Comme c’était le cas avant la crise énergétique, nombre de chefs d’entreprise n’analysent pas avec régularité leur consommation hydrique. Suivre régulièrement ses factures d’eau permet pourtant de détecter des accroissements de consommation inexpliqués. Il est aussi utile d’avoir à l’esprit des ordres de grandeur. Avez-vous une idée de la quantité d’eau habituellement utilisée pour des activités similaires à la vôtre ? Vous pouvez définir des ratios de consommation d’eau par quantité de produit fini (eau consommée et eau rejetée).
Le saviez-vous ? 4 euros c’est le prix moyen du m³ d’eau (2 euros consacrés au financement de la distribution d’eau potable, 2 euros pour l’assainissement des eaux usées).
Entreprises, vous contribuez triplement au financement de l’eau. Vous payez l’eau potable prélevée sur le réseau, une redevance pour l’assainissement des eaux utilisées et une autre dédiée aux Agences de l’eau et destinée à financer la modernisation des réseaux de collecte, l’épuration et les projets éligibles au programme de financement en cours. Les entreprises peuvent ainsi bénéficier également d’aides financières (voir 10) ).
Le saviez-vous ? 13 milliards d’euros c’est le coût annuel de la consommation d’eau potable et l’utilisation des services d’assainissement collectif en France.
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Ne pas perdre l’eau
5) Partez à la chasse aux « gaspis »
La lutte contre le gaspillage de l’eau passe par le repérage des pertes d’eau dans l’entreprise. Pensez tout d’abord à analyser le circuit d’eau dans votre établissement. Cela nécessite de cartographier le réseau de circulation de l’eau, d’étudier les postes de consommation et les usages de l’eau dans l’établissement. Vous pourrez ensuite identifier les consommations hydriques inhabituelles et inexpliquées. Astuce pour cela : relever le niveau du compteur d’eau avant la fermeture du site en fin de semaine et le lundi avant la reprise de l’activité. S’il y a une augmentation, c’est qu’il y a une fuite !
La chasse aux gaspis passe aussi par la mise en place d’écogestes dans l’entreprise (sensibilisation aux mauvaises habitudes ou inadvertances dans l’usage de l’eau, mise en place de dispositifs de contrôle et de réduction de la consommation…)
Le saviez-vous ? 20 % de l’eau potable est perdue par des fuites sur le réseau de distribution, soit 1 milliard de m3 par an.
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Optimiser l’usage de l’eau
6) Mettez en place des circuits fermés
L’eau est une matière première pour la production mais elle est aussi un fluide thermique. Utilisée pour le refroidissement d’installations, elle peut ne pas être rejetée après cet usage si elle n’est pas souillée. Vous avez tout intérêt à mettre en place un système de « circuit fermé » ou « semi ouvert » pour récupérer tout ou partie de cette eau utilisée et faire ainsi des économies substantielles.
7) Récupérez les eaux de pluie
Les récupérateurs d’eau ne sont pas seulement une solution pour les jardins de particuliers !
Les eaux pluviales collectées et traitées très simplement (chlore, charbon de bois actif) peuvent remplacer un recours habituel et parfois pas nécessaire à l’eau potable du réseau. Les arrosages d’espaces verts ou floraux de professionnels du tourisme ou le nettoyage de véhicules, d’aires de lavage et même de certaines machines peuvent se faire avec de l’eau de pluie.
8) Réutilisez l’eau
De nombreuses techniques de traitement de l’eau (physico-chimique, résine échangeuse d’ions, filtration ou osmose) existent. Les polluants ainsi éliminés permettent de fournir une eau d’une qualité suffisante pour être réutilisée dans l’entreprise (par exemple, de l’eau de rinçage de cuves peut servir à fabriquer du béton). À noter également que l’eau utilisée par une entreprise peut aussi servir à une autre entreprise de proximité.
9) Investissez dans des équipements plus économes en eau
Comme pour l’énergie, les équipements et matériels de production plus modernes sont souvent moins gourmands en eau. Le ratio d’eau utilisé par quantité de produit fini est meilleur. Par ailleurs, des technologies propres permettent de limiter les consommations inutiles et l’utilisation de substances dangereuses pour les milieux naturels et souvent difficiles à traiter.
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Pour économiser, faites-vous aider !
10) Du conseil et du financement
Connaissez-vous les aides des Agences de l’eau ? Sous forme de subventions ou d’avances remboursables, elles sont mobilisables par les entreprises. Ces aides peuvent être utilisées pour financer des études, des travaux de dépollution, d’amélioration des infrastructures ou des réseaux, de prévention et d’éducation notamment. Par ailleurs, il existe aussi des dispositifs publics, nationaux ou régionaux, pour financer des actions visant des économies en eau dans les entreprises (Fonds tourisme durable de l’ADEME et les aides dédiées aux économies d’eau ).
Pour vous aider, du diagnostic de la gestion de l’eau dans l’entreprise jusqu’au financement des solutions, sans oublier le partage de bonnes pratiques entre entreprises, n’hésitez pas à solliciter les experts des CCI.
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Pour en savoir plus
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Face aux périodes de sécheresse, y compris hivernales, de plus en plus régulières, et aux inondations de plus en plus intenses, l’eau…
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ChatGPT, l’outil conversationnel développé par la start-up américaine Open AI, a décollé en 2023. Amélioration du bien-être des pratiquants, de la performance des champions et de l’expérience des fans, les innovations dans le domaine du sport se multiplient aussi alors que les JO de 2024 se profilent. Deux illustrations d’actualité des démonstrations technologiques qui vous nourrir les interventions des 350 personnalités et experts de la septième édition de Vivatech du 14 au 17 juin 2023 à Paris. Au cœur des débats, les avancées de la technologie, les perspectives de croissance mais aussi les questionnements et risques qui y sont associés.
Ce rendez-vous parisien de la tech sera l’occasion de mieux appréhender les perspectives des innovations actuelles des grands groupes internationaux comme des start-ups françaises et leurs enjeux économiques, sociétaux et environnementaux.
Des conseils aux startups
Le réseau des CCI sera présent à Vivatech 2023. Pour informer et fournir des conseils aux porteurs de projet et start-ups, les experts de la CCI Paris Île-de-France (CCI PIF) y présenteront sur le stand J-45 du Hall 1 des solutions de financement, d’incubation, d’aides à l’export mais aussi celles dédiées à l’export.
Par ailleurs, la CCI PIF offrira à 32 startups franciliennes une visibilité supplémentaire pendant le salon. Sur le stand de la CCI francilienne, chaque jour 8 startups exposeront leurs innovations et quatre jeunes entreprises pitcheront 10h à 10h30 et de 14h30 à 15h.
Un challenge pour les étudiants créateurs d’entreprise
Le réseau sera aussi présent pour soutenir la nouvelle génération d’entrepreneurs, celle des étudiants porteurs de projets novateurs. CCI France est le sponsor du prix « Next Startupper Challenge » du salon. Ce prix inter-écoles et universités est l’occasion idéale pour la nouvelle génération d’entrepreneurs de concrétiser leurs rêves. Les étudiants porteurs d’un projet d’entreprise, déposé il y a moins de trois ans, innovant, orienté tech et à impact positif social et/ou environnemental, ont la possibilité de remporter le concours. Ce challenge est récompensé d’un chèque de 5 000 euros, d’une exposition dans un corner dédié aux startups lors de la prochaine édition de Vivatech et d’une session de mentoring délivrée par le parrain du prix, Éric Larchevêque, cofondateur de Ledger, leader mondial des solutions de sécurité pour les transactions à l’aide de crypto-monnaie.
C’est Alain Di Crescenzo, président de CCI France, qui remettra, avec Éric Larchevêque, le prix au vainqueur du concours, samedi 17 juin à 10 heures.
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Les avantages d’une nécessaire maîtrise de l’eau
Pour partager la ressource et réduire les conflits d’usage entre les principaux consommateurs d’eau – agriculteurs, particuliers et industriels – l’heure est aux économies et à la gestion de l’eau.
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Une meilleure maîtrise de la consommation offre plusieurs avantages :
Economique :
Baisse de la facture d’eau d’autant plus intéressante que le coût de la ressource devrait augmenter et que sa tarification va devenir progressive
Managérial :
Implication des collaborateurs dans une politique de responsabilité sociale et environnementale
Ecologique :
Contribuer à la préservation de l’environnement
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Bien que manifestes, les avantages, notamment économiques, de cet usage maîtrisé de la ressource hydrique ne sont pas encore partagés de la même façon par toutes les entreprises, comme l’explique Elsa Lortie, Chargée de mission « eau » à la CCI Pays de la Loire. « Les entreprises qui consomment plus de 100 000 m³ par an, dans l’agroalimentaire, la métallurgie ou sur les aires de lavages notamment, ont bien en tête le coût de l’eau pour leur activité ». Des économies dans les processus de production ont d’ailleurs été réalisées dans ces secteurs. Les papetiers ont ainsi baissé de 55 % en trente ans la quantité d’eau qu’ils utilisent
10 % d’eau économisée
« Mais ces entreprises, grosses consommatrices d’eau, n’ont pas encore pris conscience de leur vulnérabilité si le territoire venait à manquer d’eau en quantité suffisante et de façon continue. Les entreprises moins consommatrices d’eau, quant à elles, souvent de plus petites structures moins informées et sans ressources humaines dédiées, n’ont pas encore pris la mesure du sujet. Pour elles, l’appui de la CCI est précieux » précise la chargée de mission.
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Comment faire pour économiser l’eau en entreprise ?
Dans plusieurs régions, les CCI pilotent des dispositifs pour sensibiliser et accompagner les entreprises à mieux utiliser la ressource hydrique. Le programme ECOD’O, lancé en 2019 par la CCI Morbihan avec le soutien financier de l’État, étendu à l’ensemble de la région Bretagne, a ainsi permis aux industriels et aux professionnels du tourisme, de faire des économies. Entre 2019 et 2022, 73 entreprises y ont participé et 53 d’entre-elles ont bénéficié d’un accompagnement personnalisé. Avec à la clé, une économie de 10 % d’eau, en moyenne par entreprise, soit 500 000 m³ sur une année pour les établissements participants. Le programme ECOD’O de la CCI permet ainsi aux entreprises de mieux comprendre et gérer durablement les volumes d’eau qu’elles utilisent.
Mais pour que l’économie d’eau fasse partie intégrante de la stratégie de l’entreprise, les CCI doivent d’abord sensibiliser les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité, à l’importance de la ressource hydrique. L’usage de l’eau n’est plus un long fleuve tranquille. Comme pour l’énergie, elles redécouvrent des factures qu’elles avaient globalement peu suivies. Mais là, ce n’est pas le surcoût qui est en jeu mais l’approvisionnement même en cas de pénurie !
La chasse aux « gaspis » est ouverte
Et comme pour la maîtrise énergétique, des démarches assez simples et de bon sens peuvent être mises en place : étudier les postes de consommation et d’usages de l’eau, cartographier le réseau de circulation de l’eau dans l’entreprise, détecter les fuites, lutter contre le gaspillage… « Le point de départ obligé pour mettre en place des économies d’eau dans une entreprise est de s’assurer, au préalable, de sa connaissance et de sa bonne gestion de l’eau » insiste Elsa Lortie. Et pour s’en assurer, des actions très simples existent : mesurer les ratios d’eau consommée par produit fini, installer des compteurs d’eau pour identifier les postes à forte consommation, analyser et suivre l’évolution des factures au cours de l’année, et, pour détecter les fuites, comme le conseille Elsa Lortie, « comparer le chiffrage du compteur d’eau du vendredi soir et du lundi matin… » Une fuite d’eau sur un compteur mal installé peut ainsi provoquer une augmentation de la consommation de 100 000 m³ sur un an !
Ensuite, la chasse aux « gaspis » est ouverte avec en ligne de mire l’objectif de fonctionner aussi bien avec moins d’eau en adoptant des pratiques plus économes. Comment faire ? Grâce à des gestes tout simples comme d’utiliser une raclette plutôt que le jet d’eau en fin de nettoyage d’une surface ou de réutiliser des eaux déjà utilisées ou des eaux de pluie purifiées avec du charbon actif. « Une entreprise qui a simplement revu l’usage de l’eau dans l’organisation du travail de ses équipes a pu, sans investir en matériel, économiser 3 % sur sa facture d’eau » témoigne Elsa Lortie.
Comprendre le cycle de l’eau
Selon l’activité et la taille de l’entreprise, les solutions proposées varient sensiblement : des écogestes pour réduire la consommation et ne pas gaspiller la ressource dans les commerces et les établissements de tourisme jusqu’aux modifications des processus de production chez les industriels qui, avec le concours de bureaux d’études, peuvent mettre en place de nouveaux équipements plus économes ou des circuits fermés pour réutiliser l’eau déjà utilisée dans l’entreprise. En Pays de la Loire, les industriels consommant de 10 000 à 100 000 m³ peuvent solliciter leur CCI pour mettre en œuvre ces actions. Le programme Ressourc’eau, mobilisable depuis 2021 et jusqu’en 2024, financé par l’Agence de l’eau Loire Bretagne et animé par la CCI de Région, leur offrent ainsi un pré-diagnostic gratuit d’une demi-journée, un accès aux financements des actions et des équipements retenus et un appui conseil sur la durée.
Outre cet accompagnement personnalisé à la carte, les entreprises ligériennes ont la possibilité de bénéficier des bonnes pratiques d’autres entreprises, voire de partager entre structures voisines la ressource en eau (le rejet de l’une peut servir à nettoyer les camions de l’autre par exemple). Les échanges dans des clubs d’entreprises engagées dans des démarches de maîtrise de l’eau, comme les solutions imaginées par des TPE spécialisées dans la conception de matériels et de procédés pour mieux traiter, sécuriser et distribuer la ressource hydrique, contribuent à l’amélioration des pratiques
Ces échanges entre acteurs économiques sont aussi l’occasion de rappeler l’importance de la préservation du cycle naturel et anthropique de l’eau pour la préservation du vivant et de la biodiversité. Activité économique et biodiversité ne sont pas à opposées ; elles se rejoignent dans la nécessité de garantir la ressource hydrique par une gestion collective, territoriale et responsable de l’eau.
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Face aux périodes de sécheresse, y compris hivernales, de plus en plus régulières, et aux inondations de plus en plus intenses, l’eau…
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Les points clefs pour mai 2023
L’état d’esprit des chefs d’entreprise s’améliore nettement ce mois-ci : l’indicateur de l’optimisme atteint 81 points, le plus haut niveau observé depuis février 2022 et le début de la guerre en Ukraine (92 points).
Malgré cette dynamique, la confiance dans les perspectives de l’économie française pour les 12 prochains mois reste basse : 27% (+4 points depuis avril).
21% des entreprises ont contracté un PGE, en particulier chez les entreprises qui comptent un salarié ou plus (30% contre 17% dans les entreprises sans salarié).
Parmi les entreprises qui ont contracté un PGE, 17% l’ont déjà remboursé complètement (+8 points depuis octobre 2022). Le remboursement des PGE cause moins de problèmes : 23% des entreprises concernées rencontrent des difficultés, contre 33% en octobre 2022.
9 dirigeants sur 10 perçoivent l’impact de la hausse des taux d’intérêt sur l’économie française (91%), dont 31% voient des conséquences très importantes.
29% des chefs d’entreprise déclarent que cette hausse a des conséquences sur leur entreprise.
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CHEFS D’ENTREPRISE : VOTRE AVIS NOUS INTERESSE
Exprimez-vous ! CCI France invite tous les entrepreneurs qui le souhaitent à donner leur avis sur des sujets d’actualité qui concernent directement leur activité. Des sujets de questionnements que nous vous proposons mais aussi des thématiques que vous souhaitez voir aborder.
Pour en savoir plus et participer à cette grande consultation, c’est ici