Alors que les ondes de choc provoquées par l’annonce hier des coupes budgétaires continuent de se faire sentir, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration s’inquiète des répercussions que cela aura sur le tourisme.
Nous avons le commentaire suivant de Guillaume Sardin, Directeur des Ventes, EMEA chez IDeaS, fournisseur de logiciels et de services de gestion des revenus pour l’industrie hôtelière:
«Sur le papier, supprimer quelques jours fériés peut sembler une mesure sensée pour réduire la dette nationale. Mais pour les hôtels et restaurants français, c’est un véritable coup dur pour leur activité. Le mois de mai, traditionnellement stimulé par les longs week-ends, est un pilier commercial essentiel pour les hôtels régionaux. Une réduction des jours fériés entraînerait une baisse de la demande pour les courts séjours, affaiblissant ainsi le taux d’occupation et le chiffre d’affaires, précisément à un moment où de nombreux établissements comptent sur la demande nationale pour atteindre leurs objectifs de revenus annuels.
Les jours fériés ne sont pas des périodes d’inactivité pour notre secteur, ce sont parmi les jours les plus chargés et les plus rentables de l’année. Selon les estimations du secteur, la suppression du lundi de Pâques et du 8 mai pourrait coûter jusqu’à 200 millions d’euros aux cafés, hôtels et restaurants. Quelle que soit l’issue, les hôteliers devront réfléchir attentivement à la manière dont ils s’adapteront et planifieront pour faire face à l’incertitude qui les attend. »
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