Avec l’essor fulgurant de l’IA dans le domaine de la traduction, l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ) tire la sonnette d’alarme. Si ces technologies offrent des possibilités innovantes, elles comportent également des risques importants.
Face à l’essor rapide des technologies d’intelligence artificielle (IA) et leur utilisation croissante par le grand public, particulièrement pour la traduction, l’OTTIAQ souhaite alerter le public sur les risques associés à ces outils sans l’intervention d’un professionnel.
Bien que l’IA, notamment la traduction automatique et les outils comme ChatGPT, offre des possibilités innovantes, l’OTTIAQ souligne que ces technologies ont des limites qu’il ne faut pas négliger. En effet, les erreurs de sens sont fréquentes, particulièrement dans les documents complexes ou spécialisés, et le rendu comporte souvent des biais culturels inacceptables dans notre société. Une mauvaise traduction dans ces contextes peut avoir des répercussions graves, qu’elles soient d’ordre juridique, financier ou réputationnel.
C’est ainsi que la cliente d’une pharmacie en ligne a reçu un courriel lui souhaitant sa mort à la suite d’une erreur de traduction automatique. Outre le choc pour la cliente, il y va de la réputation de la pharmacie.
Il existe également des risques liés à la confidentialité et à la sécurité des données, car de nombreux outils gratuits de traduction non seulement ne garantissent pas la confidentialité des textes qui y sont versés, mais les réutilisent pour d’autres traitements. Cela contrevient aux lois canadiennes et québécoises sur