Pourquoi (et comment) les bureaux ont intérêt à se faire beaux ?
Alors que beaucoup d’entreprises opèrent un rééquilibrage entre temps de présence au bureau et télétravail, le 11e baromètre SFL-IFOP Paris Workplace 2024 aborde la question sous un angle inédit – la qualité esthétique des espaces de travail comme facteur d’attractivité – et avec une méthode nouvelle : pour la première fois depuis 2014, l’Ifop a administré un questionnaire visuel complémentaire, permettant aux 1 300 salariés franciliens interrogés de se positionner sur des éléments esthétiques concrets.
Si l’appréciation esthétique d’un lieu de travail est éminemment subjective, ce procédé permet d’objectiver un certain nombre d’invariants qu’on retrouve quels que soient l’âge, le sexe, le lieu de travail ou le niveau de rémunération. L’étude SFL-IFOP Paris Workplace 2024 révèle ainsi les ingrédients d’une possible recette universelle pour attirer les salariés, à un moment où le bureau apparaît plus que jamais comme une “valeur refuge” pour les salariés franciliens : la note de bien-être au travail progresse, alors que la fréquence moyenne hebdomadaire de télétravail continue de se tasser : 1,8 jours par semaine en septembre 2020, 1,7 en juin 2023 et 1,5 en juin 2024. Les entreprises s’emparent du sujet : 38 % des salariés indiquent que leurs bureaux ont été réaménagés dans les deux dernières années.
Enseignement 1 – la beauté, ce luxe essentiel
La majorité des entreprises se posent concrètement la question de l’attractivité de leurs locaux à