Brasseurs de France, syndicat professionnel représentant 98% de la production brassicole française dresse un bilan de l’année 2024 et confirme les préoccupations des brasseurs. Combinant une baisse des volumes et une hausse des coûts de production, nos brasseries font face à une conjoncture difficile qui s’explique notamment par des conditions météorologiques défavorables et un contexte économique incertain. Néanmoins, certains segments restent dynamiques.
Une baisse des volumes
Pour la 2e année consécutive, le marché brassicole est à la baisse, d’environ 3% en volume.
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Pour la grande distribution, Nielsen enregistre en effet une baisse de – 3,3% en volume et de – 0.9 % en valeur sur 2024 sur un an [1].
Entre 2022 et 2024, les volumes de ventes ont diminué de 7,5% [1].
Cette baisse s’explique par une météo très maussade durant l’été 2024 par rapport à 2023, la bière étant un produit météo-sensible (- 9,1% en juin 2024, – 9,4% en juillet 2024 et – 9,8% en septembre 2024 en volume), non compensé par un mois d’août plus favorable (+ 4 % au niveau national).
Cette évolution impacte tout le territoire, aucune région n’étant épargnée. C’est en Ile-de-France qu’on note la diminution la plus forte (- 5,2%), suivie par le Sud-Ouest (- 3,9%).
Bien que les chiffres définitifs pour les cafés-hôtels-restaurants (CHR)