Un bon Revenue Management System (RMS) n’est pas celui qui promet “l’intelligence artificielle la plus puissante du marché”. C’est celui qui s’intègre à votre réalité hôtelière : votre PMS, vos canaux, vos objectifs.
Avant de signer, voici les 6 critères incontournables à vérifier.
1. Une intégration fluide avec votre PMS (et plus si affinités)
Un RMS ne sert à rien s’il ne communique pas avec vos autres outils.
L’idéal ? Une intégration bidirectionnelle avec votre PMS, votre Channel Manager, et même votre CRM.
Les données doivent circuler dans les deux sens : vos réservations remontent vers le RMS, et les recommandations tarifaires redescendent automatiquement.
Sans ça, vous perdez en précision, et surtout en temps.
Exemple : Thaïs PMS, Medialog, Topsys, Mews, et d’autres PMS modernes permettent déjà des connexions 2-way solides. C’est la base d’une stratégie efficace.
2. Des prévisions fiables grâce à des algorithmes solides
Un bon RMS ne devine pas : il anticipe.
Ses calculs doivent s’appuyer sur :
- les comportements clients,
- la concurrence,
- et les événements locaux.
- le marché
- l’historique de vos réservations,
- etc.
Plus la donnée est riche, plus la prévision est juste.
Les meilleurs outils croisent ces sources pour détecter les tendances avant vous.
Un RMS moderne doit intégrer à la fois la saisonnalité et la sensibilité du marché, pour proposer des décisions basées sur la réalité et non sur des “intuitions”.
3. Une tarification dynamique et des recommandations automatisées
Un RMS doit vous aider à réagir vite à la demande, pas à passer vos journées dans des tableaux Excel.
Il doit être capable de suggérer des ajustements tarifaires en temps réel, voire d’appliquer automatiquement ces changements selon vos règles.
💡 Un outil qui ne propose que de “suivre les prix du voisin” ne fait pas du revenue management : il fait du mimétisme.
La vraie valeur du RMS réside dans la pertinence de ses recommandations, pas dans le nombre de curseurs à déplacer.
4. Une adaptabilité à la taille et à la complexité de votre hôtel
Un RMS n’est pas réservé aux grandes chaînes.
Mais tous ne s’adaptent pas à un petit établissement de 30 chambres.
Avant de choisir, vérifiez :
- si la solution est scalable (multi-établissements, multi-marchés, multi-utilisateurs),
- si les tableaux de bord sont personnalisables selon votre réalité.
📈 Hotel Tech Report classe régulièrement les RMS selon la taille et le segment hôtelier : c’est une bonne base de comparaison.
Un petit hôtel indépendant n’a pas les mêmes besoins qu’un resort multi-sites.
5. Une interface claire et ergonomique
Si votre RMS donne mal à la tête à chaque ouverture, vous ne l’utiliserez pas.
L’ergonomie, ce n’est pas du “confort”, c’est un facteur clé d’adoption.
Un bon RMS :
- affiche les KPIs essentiels sans vous perdre dans les détails,
- facilite la lecture des recommandations,
- et permet une prise en main rapide par vos équipes.
L’objectif n’est pas de tout voir, mais de voir ce qui compte.
6. Un vrai retour sur investissement (ROI mesurable)
Le prix d’un RMS n’a de sens que s’il s’accompagne d’un gain concret :
- plus de revenus,
- moins de tâches manuelles,
- une meilleure visibilité sur vos performances.
Avant d’acheter, demandez des simulations avant/après et mesurez la différence.
En moyenne, les hôtels qui suivent leurs KPIs de rentabilité (RevPAR, NetRevPAR, coûts de distribution) voient en moyenne +15 % de performance globale après l’intégration d’un RMS bien calibré.
7. Transparence et contrôle humain
Un RMS doit vous épauler, pas décider à votre place.
Il automatise, mais c’est vous qui gardez la main.
Un bon outil vous laisse :
- ajuster les recommandations,
- valider les actions,
- comprendre les logiques derrière les décisions.
La technologie ne remplace pas l’expertise humaine. Elle la renforce.
Comme le rappelle Mews : “Le revenue management reste une discipline stratégique, pas une fonction automatique.”
En résumé
Un bon RMS ne se choisit pas pour sa promesse, mais pour sa pertinence :
- il s’intègre,
- il anticipe,
- il s’adapte,
- il reste lisible,
- et il prouve son impact.
Si vous cherchez à évaluer votre stratégie actuelle avant d’investir, commencez par un diagnostic flash HotelPartner : un état des lieux rapide de vos outils, données et opportunités d’optimisation.
Prenez rendez-vous et découvrez si votre technologie travaille vraiment pour vous… ou contre vous.
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