Le Club d’hôteliers Francophones THCC lance un fonds/une banque d’investissement de soutien
source L'HOTELLERIE RESTAURATION + nos commentaires en fin d'articleDoté de 210 M€ au 30 juin et dans sa première phase, ce fonds a pour objectif d'aider les professionnels à financer leurs projets ou à recapitaliser leur entreprise.© GettyImagesL'objectif du FSI est de soutenir les acteurs de l'hôtellerie aux meilleures conditions, pour être plus avantageux que les autres', affirme Olivier Steuermann, président du Club hôtelier THCC.Comment venir en aide aux hôteliers indépendants qui ont besoin de financement pour se développer, rénover leur établissement, pérenniser un parc hôtelier ou se recapitaliser, lorsque les banques ne répondent plus présent ? Depuis deux ans et demi, le club hôtelier THCC, qui compte actuellement 632 membres francophones représentant 1 700 hôtels dans le monde, réfléchit à cette question. Il a décidé de lancer un fonds de soutien et d’investissement aux hôteliers francophones (FSI) et s’appuie, pour monter ce projet, sur plusieurs partenaires financiers : une banque privée suisse basée à Genève qui a plus de 200 milliards de francs suisses en gestion d’actifs, un multi family office basé au Luxembourg, et un fonds d’investissement et family office basé en Suisse et au Luxembourg.“L’objectif du FSI est de soutenir les acteurs de l’hôtellerie aux meilleures conditions, pour être plus avantageux que les autres. Nous nous positionnons davantage sur une vision de mutuelle que de fonds d’investissement à forte croissance. Nous souhaitons travailler à la fois dans le respect des investisseurs et des emprunteurs”, explique Oliver Steuermann, président du Club d'hôteliers THCC.Ce fonds est destiné à trois catégories de professionnels :des hôteliers indépendants ou des groupes hôteliers (mais pas les chaînes hôtelières), à condition d’être membre du club ou de le devenir et d’être francophone, c’est-à-dire basé en France, en Suisse romande, en Wallonie, au Québec… ;des investisseurs désireux d’avoir d’acquérir un hôtel ;des sociétés développant des technologies liées au tourisme et à l’hôtellerie et devant lever des fonds, avec un siège basé dans une région francophone.Le FSI permettra de financer plusieurs types de projets, comme l’expansion d’un groupe hôtelier à l’étranger, le développement d’un concept ou d’une marque, le financement d’un projet d’hébergement novateur… Toutes les demandes seront étudiées par une commission regroupant des hôteliers et des financiers liés à ces investissements, sur présentation d’un business plan et d’un dossier spécifique.Une rentabilité garantie dès la première annéeActuellement, la dotation initiale de ce fonds est de 210 M€. “La rentabilité est garantie dès la première année, même si elle est minime. Nous voulons protéger nos investisseurs, qui seront prévenus dès le départ de l’évolution du projet”, assure Olivier Steuermann. Des véhicules d’investissement seront créées pour chaque projet, ce qui permettra aux investisseurs de choisir entre financer un projet spécifique ou le fonds global.La rémunération des investissements pourra se faire de différentes façons : une prise de participation au capital, un intérêt versé en contrepartie d’un montant investi dans le projet ou le FSI, ou encore par une participation et le versement d’intérêts. Le fonds vise à pérenniser les projets à moyen et long terme, à une échelle de dix ans.Le lancement de ce fonds est prévu pour le mois de septembre, certains projets étant déjà à l’étude actuellement. Dans une deuxième phase, les collaborateurs de l’hôtellerie-restauration et du tourisme pourront investir dans ce fonds, avec un ticket d’entrée beaucoup moins élevé, d’environ 20 000 € (contre 200 000 € à 250 000 € pour la première phase). “L’idée est de créer un écosystème financier permettant une mutualisation du financement, en réponse au mur de dettes face auquel se retrouvent certains professionnels actuellement”, insiste Olivier Steuermann. De plus, poursuit-il, “l’année 2020 est l’une des meilleures années en matière d’achats et de ventes d’hôtels. Il faut donner les moyens aux hôteliers de passer outre certains services bancaires qui ne sont pas atteignables pour eux en ce moment.”source L'HOTELLERIE RESTAURATION Roselyne DouilletEn sus de cet article parue et afin de le compléter:Les deux dernières années ont été explosives sur le terrain du real estate hôtelier en général. Nous serons pas un fonds classique ou un autre capital risqueur. Pour nous l'aspect identité de l'hôtelier, soutien et relance au secteur et indépendance sont des critères de base. A la base, tous les acteurs du marchés de l'hospitalité doivent pouvoir accès à notre banque/fondLancement fin septembre
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