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Après deux graves accidents, dont un mortel, en 2024, Singapour classe officiellement les turbulences comme un risque majeur pour la sécurité aérienne. Cette décision s’accompagne d’un renforcement de la formation et la la capacité de détection au sein des compagnies.
Il est peut-être temps de prendre les turbulences au sérieux. La Civil Aviation Authority of Singapore (CAAS) vient de publier un rapport classant la turbulence parmi les risques majeurs de sécurité dans le secteur aérien national. Cette décision fait suite à deux accidents survenus sur des vols opérés par Singapore Airlines et sa filiale Scoot, qui ont mis en lumière la gravité croissante de ce phénomène.
Le 21 mai, un vol Singapore Airlines reliant Londres à Singapour a été frappé par de très fortes turbulences au-dessus du Myanmar. Ces mouvement sont vraisemblablement la cause de l’arrêt cardiaque d’un passager britannique de 73 ans ainsi que de multiples blessés. Quelques mois plus tard, un avion de Scoot a rencontré des turbulences lors de son approche à Guangzhou dans le sud de la Chine, blessant plusieurs voyageurs et membres d’équipage. Ces incidents ont souligné la nécessité de mieux prendre en considération ces épisodes, jusqu’ici considérés comme anecdotiques au cours d’un vol.
Pour prévenir de nouveaux drames, la formation des équipages a été revue, avec notamment des exercices ciblés sur la gestion de ces épisodes. La généralisation des radars météo modernes et des applications d’alerte permettront désormais d’anticiper et d’éviter les zones les plus dangereuses. La CAAS prévoit aussi le déploiement de nouveaux systèmes de détection à bord et encourage la coopération internationale pour améliorer cette prévision.
Outre les compagnies Singapore Airlines et Scoot – membres du programme Turbulence Aware, la plateforme de partage de données mise en place par IATA – l’ensemble du secteur aérien singapourien est désormais concerné par ces recommandations de la CAAS. La publication de ce rapport intervient alors que le secteur aérien singapourien connaît une reprise du trafic à des niveaux records, multipliant la probabilité que ce type d’incident se produise.
Photo d’ouverture : Terence Ong (CC by 3.0)
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