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La plateforme MooVert, dédiée au tourisme authentique et écoresponsable en France, compte parmi les 8 start-ups françaises sélectionnées par la Direction Générale des Entreprises (DGE), rattachée au Ministère de l’Économie et des Finances pour les French Tourism Days USA 2025. Son président et fondateur, Pier Tognazzini, nous explique à quel point cet accompagnement peut être crucial pour exporter l’innovation française dans le tourisme.
Pouvez-vous nous décrire MooVert et nous expliquer le caractère innovant de cette solution ?
Pier Tognazzini, Président Fondateur de MooVert (crédits : MooVert)
Pier Tognazzini : C’est une nouvelle marketplace qui propose une offre touristique écoresponsable et authentique. La force de MooVert, c’est sa dimension internationale. Nous avons voulu proposer pour la toute première fois une offre touristique écoresponsable authentique à la clientèle étrangère. Nous avons créé avec le label Clef Verte et l’association Bienvenue à la ferme un algorithme basé sur 74 questions qui permet d’établir une photographie de la propension à l’écoresponsabilité et à l’authenticité de nos offres touristiques. Notre service s’adresse au B2C, donc au grand public. Mais nous nous adressons aussi au B2B, les professionnels du tourisme qui, eux aussi, veulent une offre écoresponsable et authentique qui est très difficile la trouver dans les bed banks américains ou espagnols par exemple.
En quoi consistent les French Tourism Days USA qui se tiendront du 2 au 6 juin 2025 ?
La French Tech ira en Californie, à Los Angeles et à San Francisco vendre nos solutions avec plusieurs objectifs. Le premier objectif, c’est de vendre la France avec une offre écoresponsable et authentique, aux professionnels du tourisme : tours opérateurs, agences des voyages, conciergeries privées, agences événementielles, etc. Le deuxième objectif c’est réellement d’aller séduire les institutions californiennes ou la ville de Los Angeles pour pouvoir utiliser les solutions Made in France sur le territoire. Il y a un troisième objectif qui est lié à la recherche d’investisseurs qui ont envie de mettre des billes et effectivement construire une offre qui soit prête pour les Jeux Olympiques.
Une fois que vous vous inscrivez à ce type d’événement, il y a un premier entretien individuel pour bien calibrer le discours, l’offre et pour préparer les supports commerciaux. Ensuite, il y a une « pitch session » au cours de laquelle nous sommes effectivement mis en situation : nous avons fait une présentation d’1min30 à 3 minutes selon les modules, et il y a un accompagnement avec des experts qui sont basés là-bas. Il y a des équipes de Business France basées à New York et au Canada, elles nous ont donc aidé ces dernières semaines. Il y a enfin tout un volet d’accompagnement pour fixer les rendez-vous business et c’est crucial pour nous d’avoir des contacts à jour, des bureaux sur place qui nous guider dans cette phase.
Quels sont les atouts de Moovert pour représenter la Travel Tech française ?
Premièrement le fait de d’avoir une ouverture internationale, notre site est accessible en 14 langues : nous le présentons en Californie, nous pouvons le proposer aux Japonais, aux Brésiliens comme aux Européens, c’est un aspect qui plaît beaucoup. Deuxièmement, le fait d’avoir créé cet algorithme qui accélère les choses : nous avons mis un an et demi de recherche et développement pour construire cet outil, nous avons désormais l’agilité pour pouvoir trouver des solutions efficacement. Enfin, le fait que je vienne du monde du tourisme et que je fasse la promotion de la France depuis 25 ans, (…) j’ai constitué un réseau qui est très important dans le monde de la promotion touristique à l’étranger.
Une start-up comme MooVert pourrait-elle se passer de cet accompagnement ?
Je pense que comme toute jeune startup, nous avons besoin de renforcer notre notoriété, et notre crédibilité aussi, parce qu’il y a beaucoup de jeunes startups qui peuvent naitre sur ces marchés. Pour consolider l’image et la notoriété de MooVert, c’est très important, et tout seul sans ces instances là c’est terriblement difficile. Ça nous permet aussi d’avoir une voix qui fédère l’offre de la Travel Tech française. Aujourd’hui, même si nous formons des petits collectifs de 5 ou 6 startups, ce serait difficile d’être reçu au Consulat de France à San Francisco, et de faire une présentation devant des investisseurs sans avoir une institution derrière. Donc oui, cela nous permet de renforcer la notoriété de MooVert, sa crédibilité et surtout la coordination des événements à l’international auprès des sociétés de Venture Capital, des fonds d’investissement ou des professionnels de tourisme.
Photo d’ouverture : MooVert
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