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Le constructeur américain d’aéronefs électriques BETA Technologies prépare l’ouverture de son capital (IPO). Par cette opération, l’entreprise espère atteindre une valorisation de plus de 7 milliards de dollars.
BETATechnologies, spécialiste de l’aéronautique électrique basée dans le Vermont, s’apprête à faire son entrée sur le New York Stock Exchange (NYSE), ambitionnant de lever jusqu’à 825 millions de dollars lors de son introduction en bourse. Le groupe propose 25 millions d’actions à un prix compris entre 27 et 33 dollars l’unité, selon les termes dévoilés dans un document officiel déposé auprès des autorités financières américaines (SEC) mercredi 15 octobre.
Le constructeur cible une valorisation boursière pouvant atteindre 7,22 milliards de dollars si le haut de la fourchette est retenu. Cette opération, orchestrée par Morgan Stanley, Goldman Sachs, BofA Securities, Jefferies, TPG Capital BD et Citigroup, se présente comme l’une des plus importantes du secteur aéronautique cette année. Des investisseurs institutionnels de poids, parmi lesquels Alliance Bernstein, BlackRock, Ellipse, GE Aerospace et Federated, ont déjà affiché leur intention d’acquérir jusqu’à 300 millions de dollars d’actions lors de l’IPO, selon Reuters.
BETA Technologies, qui construit des appareils à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) mais également des aéronefs électriques conventionnels (CTOL), affiche un certain optimisme. Pourtant, les conditions de cette ouverture du capital ne sont pas optimales : la procédure d’enregistrement de l’IPO a été enclenchée alors que l’administration fédérale américaine était partiellement paralysée par un « shutdown ». BETA Technologies a profité d’une clause particulière de la SEC permettant l’entrée automatique en vigueur des dossiers après un délai légal de 20 jours.
Si ces péripéties n’ont pas refroidi les investisseurs, l’entreprise devra rapidement convaincre de la capacité de ses appareils à transformer l’essai industriel en succès commercial. Au moment du dépôt de sa demande d’IPO en septembre, BETA affichait des pertes par action en hausse par rapport à l’année précédente. Cette annonce survient peu après la mise sur le marché des actions de Joby, autre constructeur d’aéronefs électriques. Les investisseurs avaient alors fraîchement accueilli cette dilution de l’actionnariat en dépit des promesses d’exploitation commerciale prochaine de ses taxis volants.
Photo d’ouverture : BETA Technologies
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