Les restaurateurs luttent contre les « no-shows » dans leurs établissements, un phénomène qui aurait accéléré depuis la crise sanitaire et a un vrai impact économique sur les restaurants. Le Figaro est allé à la rencontre de quelques acteurs du secteur.
Le « no-show », ou un client qui a réservé une table dans un restaurant mais n’honorent pas la réservation, devient une préoccupation majeure et pousse les restaurateurs vers l’empreinte bancaire.
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Il y a deux types de poseurs de lapins : ceux qui ont réservé leur table longtemps à l’avance et ceux qui réservent quelques heures avant. Tous sévissent davantage l’été que l’hiver et frappent surtout le week-end. […] Ça a toujours existé mais les confinements ont eu un vrai effet d’accélérateur.
Arthur Lecomte, fondateur et gérant de trois restaurants à Paris
Face à la montée des réservations non-honorées, les acteurs de la restauration agissent :
Le problème du no show persiste, même si on en parle moins. Certains établissements acceptent de perdre des réservations, en compensant par le passage, mais tous ne le peuvent pas. L’empreinte bancaire est alors une solution. […] Pourquoi seraient-ils [les clients] choqués de verser des arrhes pour un restaurant alors qu’ils le feraient sans problème pour un hôtel ?
Franck Chaumès, président de l’UMIH Restauration
Je m’y [la réservation par empreinte bancaire] étais toujours refusé car je ne trouvais pas cela