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La startup Matawan propose une plateforme cloud à destinations des collectivités qui facilite les déplacements multimodaux. La jeune pousse française connecte les différents modes de transport et permet au voyageur final d’utiliser un titre unique. Entretien avec Jérôme Tredan son CEO.
Notre objectif chez Matawan est de libérer la mobilité. La rendre plus libre inclusive et durable grâce à la technologie. Notre service de billettique connectée fonctionne grâce au cloud et permet aux collectivités d’interconnecter toutes les mobilités. La distribution du titre de transport se fait via un compte Matawan et le réseau modal s’en retrouve fortement simplifié. Aujourd’hui, nous sommes présents dans plusieurs villes en France, dont la Rochelle, et à l’international dans des pays comme le Canada ou la Suisse. Notre champ d’action a atteint un niveau régional mais nous souhaitons passer au niveau national. Ce sujet n’est pas tellement technique mais surtout politique car cela demande aux régions d’accepter que leur grille tarifaire soit harmonisée au niveau national.
Les bénéfices d’utiliser le cloud pour nourrir une solution MaaS sont multiples. Tout d’abord il y a la flexibilité car le cloud permet de se passer de systèmes embarqués, puis le coût. Ensuite, il y a un aspect data non négligeable puisque les données vont être stockées et analyser en temps réel. Les collectivités vont pouvoir les utiliser et récupérer la maîtrise de leurs données afin de comprendre ce qu’il se passe sur leur réseau et faire de l’analyse prédictive. Pour les voyageurs, le parcours multimodal de retrouve ultra-facilité. Selon moi, le cloud est d’ailleurs l’une des ruptures majeures dans le marché de la mobilité avec la data.
Des projets de titre unique il y en a partout dans le monde, notamment au Danemark et en Suisse et certains s’en rapprochent en France où quelques essais pilotes sont menés. Mais le problème sont les systèmes propriétaires qui empêchent de passer d’une région à une autre facilement. L’avantage avec notre cloud est que nous pouvons gérer la distribution et les gammes tarifaires, ce qui permet de gérer la transaction finale de bout-en-bout.
Le MaaS est le rêve d’avoir une application tout en un, mais si vous n’êtes pas connecté au cloud vous ne pouvez pas gérer l’aspect billettique et tarifaire, ce n’est pas possible. C’est pour cela que nous ne sommes pas encore arrivés à complète maturité de ce marché, même si plusieurs applications proposent des services de qualité, cela reste des applications à destination de l’utilisateur final et non des systèmes qui forment la colonne vertébral du MaaS.
Pour le moment nous ne ciblons pas les villes avec métro car la certification est trop compliquée à obtenir. D’une façon générale, la région Ile-de-France par exemple, est en retard par rapport aux autres régions sur la question du MaaS. Aujourd’hui, nous avons la volonté d’accélérer notre internationalisation afin de devenir le leader de l’intermodalité. En parallèle, nous venons de sortir un agent conversationnel à base d’IA générative qui permet aux collectivités de poser des questions en langage naturel. L’utilisation de l’IA générative va faciliter la gestion des opérations et d’avoir une visibilité en quelques clics sur l’état du réseau en temps réel.
Photo d’ouverture : @Mike Ackerman
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