L’acquisition de Ruby Hotels n’est pas le résultat d’un mouvement opportuniste, mais d’un processus long et méthodique. Michael Struck, fondateur de la marque, le rappelle sans détour : « nous avons mis trois ans à construire ce partenariat ». Trois années consacrées à « faire le bon choix, bien se connaître » et s’assurer d’un alignement culturel, car « nous ne voulions pas être avalés par IHG ».
Ruby arrive dans l’opération avec un modèle clair : « 21 hôtels ouverts et 17 en pipeline », un « hôtel individuel mais scalable », et une question stratégique devenue inévitable : « voulez-vous rester indépendant et prendre plus de temps, ou accélérer grâce à un partenariat ? ». L’acquisition apporte une réponse. « Nous grandissons plus vite et nous sommes plus rentables aujourd’hui avec IHG », affirme Struck. Le groupe est désormais « franchisé IHG », une formule qu’il juge équilibrée : « c’est une équation qu’il faut maîtriser, tout est question de balance ».
La priorité, côté Ruby, était de préserver une signature de marque : « garder la flexibilité à tout prix » et « maintenir l’intégrité du brand ». Struck estime qu’IHG l’a compris : « IHG est respectueux des marques qu’il acquiert ». La suite se dessine déjà : « nous ferons du management contract, je pense », signe d’un développement plus diversifié.
Willemijn Geels, VP Développement Europe chez IHG, insiste sur la complémentarité stratégique : « la marque s’intègre parfaitement dans
