La conversion gagne du terrain
La conversion est de plus en plus présente dans les pipelines des groupes hôteliers, représentant près de la moitié des ouvertures d’hôtels sur l’ensemble des cartes réalisées sur ce mois de juillet. On peut notamment citer la conversion d’un bâtiment à Bilbao par Travelodge ou par Moxy en Suisse.
« Nous constatons un intérêt significatif de la part d’hôteliers indépendants, de promoteurs et d’investisseurs qui cherchent à tirer parti des avantages et de l’efficacité de la rénovation et du changement de marque d’hôtels et de propriétés existants » souligne Jérôme Briet, directeur du développement pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique de Marriott International
Moins chère, plus écologique et permettant de contourner les moratoires de plus en plus nombreux à travers le monde, cette méthode ne cesse de gagner en popularité et à juste titre. Elle représente notamment une opportunité de grandir dans des destinations où le marché hôtelier est déjà mature, signifiant donc que les places libres sont soit extrêmement soit très onéreuses.
Si une grande majorité de ces projets de conversions se concentrent en Europe, on assiste à une multiplication de ces projets aux Etats-Unis où le neuf est pourtant roi. Un changement de mentalité qui en dit beaucoup sur l’évolution du paysage hôtelier à l’échelle mondiale.
