Gilles Clavié a présenté Essendi comme « un acteur majeur de l’hôtellerie européenne, propriétaire et exploitant », centré sur « l’économique et le moyen de gamme, car ce sont les segments qui redémarrent le plus fort et le plus vite après des crises ». Avec « 7,5 milliards d’actifs, 550 hôtels et 20 000 collaborateurs », le groupe revendique « une intervention forte sur la gestion des coûts » et un modèle assumé : « l’ADN du groupe est d’être propriétaire-exploitant ».
La dynamique récente s’est jouée sur plusieurs leviers. « Pendant trois ans, ce sont les opérations qui nous ont maintenus. Depuis 2023, c’est l’asset management qui nous tire vers le haut. Nous améliorons notre marge année après année. » Essendi active désormais de nouveaux outils de création de valeur : « nous entrons dans un plan de rotation, avec conversion d’actifs et rachat de murs », tout en privilégiant « le rachat et la conversion plutôt que le greenfield afin de réduire notre empreinte ».
L’ambition est claire, il s’agit d’« allier durabilité et rentabilité, ce qui est nommé l’hôtellerie positive ». Une transformation rendue possible par une industrie devenue plus mature : « l’hôtellerie s’est professionnalisée, l’apport d’un manager et d’une marque est essentiel ».
Chez Covivio, la stratégie s’est structurée différemment. « Nous sommes passés d’un modèle propriétaire-bailleur à un modèle mixte où l’on partage aussi les opportunités » explique Tugdual Millet. L’enjeu consiste à conserver « la résilience offerte par
