Entre ‘quiet quitting’ (cette fameuse « démission silencieuse » qui ne consiste pas à quitter son emploi, mais à l’exécuter d’une manière strictement minimale), manque de main d’œuvre, démissions « au débotté (ainsi, on constate de plus en plus l’absence du salarié au premier jour de sa prise de fonction alors même que l’uniforme « sur mesure » est déjà confectionné !), la baisse de qualité est, depuis la sortie de la pandémie, un vrai sujet.
Cependant, la plupart des interrogations « RH », très en vue au sortir de la pandémie, paraissent s’estomper même si la question du recrutement semble toujours aiguë pour certains établissements. Alors, adieu « la marque employeur », la bienveillance affichée, le « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » contenu dans de nombreuses offres d’emploi ?
Le retour de la réalité salariale
Avec l’inflation et les difficultés liées au logement, le futur sera certainement à voir du côté d’un nouveau mode de rémunération (un mélange entre « Loi Godard /pourcentage » et « mensualisation ») avec également l’octroi d’ avantages à apprécier localement (logement, indemnités de déplacement, primes de nuit conséquentes…). Une façon de tenir compte de la réalité économique de l’entreprise, de la réalité locale et de replacer le salarié au cœur de l’entreprise.
La démarche initiée il y a « pile un an » par le Plaza Athénée fait partie de ces innovations sociales, à l’impact limité pour certains, mais « précurseur de tendance ».
Avec les pourboires délivrés dans certains hôtels ou restaurants, pas de pénurie de main d’oeuvre pour les salariés en salle !