« Si l’inflation est un vrai problème (notamment le renchérissement du coût de l’énergie) en tant que dirigeant d’entreprise, je peux affirmer que l’équilibre économique de mon entreprise est surout mis à mal par … l’absence de personnel ! Ce n’est pas l’inflation qui m’a contraint à revoir les shifts de mes équipes, à fermer un jour dans la semaine alors même que la demande est là !
Demander des aides, des taxes, c’est bien. Mais, à l’heure actuelle, mon souci est de retrouver des « shifts » normaux et de proposer à la clientèle de mon restaurant, des prestations de qualité, de répondre à la demande !
C’est aux acteurs syndicaux de penser ce « new deal » social !
À échanger avec les collègues, on en arrive au même constat : rémunération et conditions de travail sont au coeur des préoccupations des « collaborateurs « postpandémiques ».
Florilège d’échanges lors de recrutements : « Le salarié : Vous payez double le dimanche ? Moi : Non. » Le salarié : Vous majorez le travail si je termine après 22/23 heures ? On vous donne un jour à partir du moment où… » (à ce moment là, le salarié potentiel a déjà tourné les talons !), « Le salarié : il y une participation employeur pour les frais de transport (nous ne sommes pas à Paris et ne disposons pas d’un pass Navigo) Moi : Non ».
Et si vous proposez des coupures, alors là votre candidat écarquille grand les yeux et vous prend pour Thénardier ou un héritier des maîtres des