Selon France 3, « À la barre du tribunal de Nanterre mercredi, l’ex-trésorier du syndicat Claude Lévy, son épouse Tiziri K. et un troisième syndicaliste. Les trois prévenus sont accusés d’avoir sollicité des dons auprès des salariés qu’ils défendaient devant les prud’hommes. Ils sont soupçonnés de les avoir incités à verser à leur syndicat 10% des sommes obtenues devant ces juridictions. Au total, 46 personnes se sont constituées parties civiles, ainsi que l’Union départementale CGT Paris et l’Union régionale Île-de-France CGT. »
Avec plusieurs « combats » médiatiques (on pense aux femmes de chambres du Park Hyatt Paris-Vendôme ou aux femmes de chambres de l’hôtel IBIS Batignoles), Claude Levy est bien connu de notre secteur.
Fondateur de la CGT Hôtels de Prestige, il avait « installé » ses bureaux au sein du Concorde La Fayette devenu depuis le Hyatt Regency Paris Etoile.
Les faits reprochés au « syndicaliste » sont les suivants : Claude Lévy proposait d’assister les salariés devant le conseil de prud’hommes en contrepartie d’un « don juridique » équivalent à 10 % de l’indemnité obtenue par le salarié si les prud’hommes lui donnaient raison. Une activité que le Code du travail impose gratuite.
Plusieurs témoins interrogés par Le Parisien confirment des pratiques licencieuses « Depuis toujours, on savait qu’avec lui, il fallait payer »,« Il a du talent, de la pugnacité, mais peut être terriblement exécrable », « Il était connu pour ses 10 % ».
Huit mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 8.000