Le salaire dit “à la demande” (ou acomptes sur salaire à la demande) permet aux salariés d’obtenir (en une ou plusieurs fois) le paiement du nombre de jours déjà travaillés dans le mois au moment souhaité ! Fini le paiement en fin de mois !
Cependant, cette solution peut être confrontée à un frein quasi-insurmontable : la trésorerie. Dans les entreprises « sur le fil » confrontées à des délais de paiement rallongés, cette solution est impossible à mettre en place. À contrario, dans les établissements payés au réel (à la livraison de la prestation ou du bien), la mise en place de cette solution améliore la marque Employeur et confère à ce dernier, une image de bonne santé financière !
Quand le salarié peut-il demander un acompte ?
La loi prévoit que tout salarié mensualisé a droit à un acompte le 15 du mois correspondant à la moitié de la rémunération mensuelle (article L3242-1 du code du travail).
Dans la pratique, le salarié peut toutefois demander un acompte à une autre date dans la mesure où le montant de celui-ci correspond à une période de travail déjà effectuée. Il faut alors se référer aux accords d’entreprise et aux usages dans l’entreprise.
Quelle somme peut-on demander à ce titre ?
Selon l’article L3242-1 du Code du travail, le salarié a droit à un acompte maximum légal correspondant à « une quinzaine » de travail déjà réalisé, soit à la moitié de sa rémunération mensuelle.
Toute demande de versement d’un montant supérieur peut être librement refusée par l’employeur.
À noter