Dans les années 60 et 70, les grands hôtels étaient les arènes des plus grands spectacles (on pense notamment aux combats de boxe organisés au Caesar Palace à Las Vegas) ou proposaient une véritable scène reconnue (le Club Moustache du Méridien Etoile), leur assurant non seulement une grande visibilité/noriété mais également des recettes confortables et récurrentes (participation à la billetterie) et, par ricochet, des revenus hébergement ou restauration plus ou moins conséquents !
Les effets de la tournée mondiale de Taylor Swift (RMC, Orange…) ou de Coldplay (Newsday.fr) semblent, au minimum, aussi bénéfiques que les JO Paris 2024 et surtout, ces événements profitent, à la marge, aux hôtels de luxe et mieux encore, ne nuisent pas à leur activité habituelle !
Dernier effet de l’intégration culturelle dans un groupe, elle permet de capter la génération Z centrée autour de la culture (en premier lieu la musique) et des loisirs !
… les consommateurs issus de la génération Z partagent des caractéristiques communes et relativement uniformes – un mode de vie centré autour de la musique, Internet, le smartphone et les loisirs notamment – Source The Conversation
Alors, peut-on imaginer à terme qu’une chaîne hôtelière, implantée internationalement, devienne « tourneur », intermédiaire entre le producteur et l’artiste ?
Certains groupes hôteliers préfèrent investir dans la gestion des infrastructures (salles de spectacle et de concert). Cependant, dans un contexte de notoriété de marque et « d’asset light », peut-on imaginer un hôtelier-tourneur ?
L’implantation mondiale des groupes et leurs importantes capacités « MICE » nous donnent le droit d’y