La Financière immobilière bordelaise, holding de l’homme d’affaires Michel Ohayon est toujours dans la tempête mais la demande de liquidation demandée par la Bank of China (dont les prêts n’ont jamais été remboursés) a été contestée par le Tribunal de Commerce qui, avec la mise en place d’un plan de redressement et la continuation d’activité, donne un peu d’air au patron bordelais.
Le Tribunal de Commerce de Bordeaux parie donc sur un apurement du passif sous 4 années.
Cependant, selon un expert de l’immobilier hôtelier, l’issue ne fait pas de doutes : la holding Financière immobilière bordelais qui possède les trois actifs hôteliers (valorisés à 500 millions d’euros ?) va devoir, inévitablement, céder ses actifs.
Avec la validation du plan de continuation, beaucoup tablent sur des cessions « au calme » ( sans l’urgence de la liquidation) et au plus haut (compte tenu de l’attractivité actuelle de l’immobilier hôtelier notamment sur le segment luxe ou sur des emplacements de premier ordre comme celle du Sheraton Roissy !).
Ainsi, la cession de ces actifs de prestige devrait permettre à la holding de rembourser les 201 millions d’euros empruntés auprès de Bank of China mais également les autres créanciers du groupe.
Quant à l’avenir opérationnel de ces établissements ? Entre marques internationales fortes et excellents résultats d’exploitation, l’activité devrait se poursuivre dans une relative sérénité avec Intercontinental (Bordeaux), Hilton (Waldorf Astoria, Versailles) ou Sheraton (Roissy).
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