Des deux côtés des frontières, le secteur de l’hébergement affiche une santé presque insolente !
En Suisse, c’est le triple record. Pour la troisième année consécutive, l’hôtellerie helvétique pulvérise ses records estivaux. Elle a franchi pour la première fois la barre des 25 millions de nuitées durant l’été 2025, dopée par une clientèle étrangère qui atteint son meilleur niveau depuis des décennies. La dynamique est double : un afflux record de touristes américains séduits par les Alpes, et une quête européenne de fraîcheur qui transforme les montagnes suisses en « glacière de l’Europe » lors des canicules.
En France, Paris confirme son rôle de locomotive durable. L’été 2025 démontre que le boom des Jeux Olympiques de 2024 n’était pas un feu de paille. Loin de laisser un vide, le marché s’est stabilisé à un niveau très élevé. La capitale enregistre même une progression de +6,64% des réservations et une hausse des tarifs par rapport à l’été olympique, signe d’une attractivité consolidée. La rentrée confirme cette vigueur avec un bond des réservations de plus de 11% en septembre, témoignant d’une désaisonnalisation du tourisme. La clientèle internationale (britannique, américaine, allemande) afflue, aux côtés d’une solide demande domestique.
La Restauration à la Traîne : Le Contrepoint Maussade Universel
Dans le même temps, et de manière symétrique dans les deux pays, le secteur de la restauration « boit la tasse ». L’afflux de touristes dans les hôtels et la forte fréquentation des villes ne se traduisent pas par une ruée équivalente dans les cafés, restaurants et brasseries. Le secteur subit de plein fouet des vents contraires structurels
