Scandale ou pas ? Selon plusieurs ténors de la presse généraliste dont Le Monde (4 avril 2024), la « qualité sanitaire » des eaux minérales sous étiquettes Perrier, Vittel, Hépar ou encore Contrex (pour faire court, les eaux Nestlé Waters) ne serait pas garantie » !
En cause, la révélation faite par les journalistes de ces quotidiens, d’une note confidentielle de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) révélant, après prélèvements, » la présence généralisée de PFAS, la contamination occasionnelle d’origine fécale ou la détection de bactéries Escherichia coli » (Source Sud Ouest).
Directement incriminé, le groupe suisse Nestlé Waters s’étonne de ces révélations.
Rappelons que ce scandale n’est pas le premier pour ledit groupe qui avait reconnu, en 2021, auprès de ces mêmes autorités sanitaires françaises, « qu’il avait recouru à des traitements interdits d’ultraviolets et de filtres au charbon actif sur certaines de ses eaux minérales pour maintenir « leur sécurité alimentaire » ».
À la lumière des révélations journalistiques, on se demande si le scandale le plus criant n’est pas le relatif mutisme de l’ANSES censée protéger la santé de nos concitoyens !
Rappelons que l’Assemblée nationale a adopté en première lecture, jeudi 4 avril, une proposition de loi des députés écologistes destinée à limiter la diffusion des « polluants éternels » en excluant les ustensiles de cuisine, comme les poêles anti-adhésives ! On en est là !