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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué dans sa lettre de mission que le prochain commissaire au transport européen devra assurer le développement et la promotion du train supersonique.
Ursula von der Leyen, élue présidente de la Commission européenne pour un second mandat en juillet dernier, veut relancer les projets autour de l’Hyperloop en Europe. Dans une lettre de mission adressée au grec Apostolos Tzitzikostas, qu’elle a désigné comme prochain commissaire aux Transports mais qui doit encore être auditionné par les eurodéputés, elle lui prie de « proposer une stratégie pour la promotion et le développement de technologies de pointe telles que l’hyperloop ». Le plan du commissaire devra inclure un calendrier et une stratégie d’investissement.
En 2020, la Commission européenne avait déjà inclus l’Hyperloop dans sa « stratégie de mobilité durable et intelligente » qui présentait un objectif clair : verdir les transports afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Ursula von der Leyen venait alors d’être élue pour son premier mandat.
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Imaginé par Elon Musk en 2013, l’Hyperloop est un train supersonique qui se déplace dans un tube à basse pression en utilisant la propulsion électrique et la lévitation magnétique. Il devrait permettre de transporter des voyageurs à une vitesse de 1 200 km/h. De quoi relier San Francisco et Los Angeles, éloignés de 600 km, en moins de 30 minutes ou encore Dubaï à Abu Dhabi, éloignés de 140 km, en 12 minutes.
Un tel train réinventerait considérablement notre manière de voyager et notre rapport au temps. En Europe, il permettrait d’aller passer une soirée dans un pays transfrontalier avec une promesse : être moins polluant qu’un avion. Mais les projets autour de l’Hyperloop ne parviennent pas à décoller.
De nombres entreprises se sont lancées dans la course au développement de l’Hyperloop. Jusqu’à 2020, trois principales entreprises étaient en lice : Virgin Hyperloop (américaine), Hyperloop Transportation Technologies (américaine) et Transpod (canadienne). Mais de l’eau a coulé sous les ponts.
Le 31 décembre 2023, Virgin Hyperloop, qui avait acquis le soutien financier du milliardaire Richard Branson, a mis la clé sous la porte, faute de contrats pour la construction d’un système fonctionnel. Elle s’était pourtant concentrée sur le transport de marchandises afin d’assurer ses revenus.
En mars 2024, Hyperloop TT a annoncé qu’elle allait déplacer ses bureaux et sa piste d’expérimentation de Toulouse à l’Italie, non loin de Venise. La Métropole Toulousaine a décidé de résilier le bail de l’entreprise en 2021, faut de réelles avancées dans ses projets. Des tensions entre Hyperloop TT et les autorités publiques ont eu raison des expérimentations menées pendant 7 ans sur l’ancienne base militaire de Toulouse-Francazal.
Quant à Transpod, elle devait commencer les travaux pour sa piste d’essai à Droux, près de Limoges, mais le projet a été suspendu en raison de retard de financements provenant de fonds canadiens. Annoncée pour 2019, sa construction a été sans cesse reculée et ne verra peut-être jamais le jour. L’objectif de l’entreprise canadienne est de relier Paris-Limoges en moins de 30 minutes.
Selon un rapport du cabinet Roland Berger le train supersonique a encore 3 défis à relever pour connaître un vrai développement : établir un cadre réglementaire clair, parvenir à obtenir des fonds publics pour stimuler le secteur privé et sécuriser davantage des terrains publics pour les installations d’essai.
Photo d’ouverture : Hyperloop TT
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