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Dans une étude, l’entreprise D-EDGE affirme que les GDS sont un canal de distribution stratégique pour les hôtels, notamment ceux qui ciblent les voyages d’affaires. Pourtant, ce canal reste encore mal exploité par de nombreux établissements.
Dans son étude, D-Edge explique que les GDS sont souvent perçu comme un canal complexe. Ils génèrent pourtant deux fois plus de revenus que les voyageurs de loisirs en moyenne, selon Amex GBT.
Les GDS connaissent une croissance rapide dans l’hôtellerie. En 2024, les réservations via les GDS ont augmenté de 54 % entre janvier et mai par rapport à la même période en 2023. À titre de comparaison, les réservations via les grossistes n’ont progressé que de 28 %, et celles via Booking Holdings (Booking.com, Priceline, Agoda) de seulement 5 %.
Selon l’étude, l’un des atouts majeurs du GDS réside dans le tarif journalier moyen (ADR) qu’il permet de générer. À 179 €, il se classe juste derrière les réservations directes (204 €), mais largement au-dessus des OTA (124 à 168 €).
Autre point fort du GDS pour D-Edge : la durée moyenne de séjour (LOS). Avec 2,55 jours en moyenne, elle surpasse tous les autres canaux, à l’exception des grossistes. Cette tendance est en partie attribuée au phénomène croissant du « bleisure », où les voyageurs combinent voyages d’affaires et activités de loisirs. Ce segment devrait croître de 19,5 % par an jusqu’en 2034, atteignant une valeur de 4 200 milliards de dollars.
Autre avantage : son faible taux d’annulation, qui s’établit à seulement 4,6 %, contre 37,2 % pour Booking Holdings et 27,8 % pour les grossistes.
Enfin, l’étude met en avant les coûts de distribution moins élevés avec les GDS : « Avec des coûts oscillants entre 18 % et 20 %, il se classe comme le deuxième canal le moins cher, juste après les réservations directes, dont les coûts varient généralement entre 4 % et 7 %, selon l’utilisation ou non de la publicité. En comparaison, les agences de voyages en ligne (OTA) facturent des frais de base allant de 15 % à 22 %, auxquels s’ajoutent désormais souvent des programmes de fidélité, tels que Genius de Booking.com ou Rewards d’Expedia, portant les commissions entre 25 % et 28 %. Les Wholesalers figurent parmi les plus coûteux, avec des commissions allant de 20 % à 40 %. ».
Si le GDS offre de nombreux avantages, il n’est toutefois pas adapté à tous les hôtels. D-Edge affirme qu’il est indispensable pour les hôtels axés sur les voyages d’affaires, mais il n’est pas toujours pertinent pour les établissements qui ciblent uniquement les vacanciers.
« Le GDS n’a pas beaucoup évolué depuis les années 80. Vous êtes limité en termes de descriptions et de photos, et la gestion des profils peut s’avérer complexe et coûteuse. », analyse Julia Skupsch, Directrice Revenue Management & Digitalisation de Platzl Hotels Munich.
Photo d’ouverture : Izhak Agency
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