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Dans son rapport « Above the clouds – The future of flying », le groupe Aéroports de Paris imagine comment la technologie changera le visage du secteur de l’aérien et des aéroports d’ici 2050. Dans cette première partie, nous nous intéressons à la durabilité.
Pour réfléchir à la transformation de l’aérien d’ici 2050, le groupe ADP revient sur les différents projets en cours et à venir dans le secteur et s’intéresse aux startups qui testent actuellement leurs innovations. Le rapport traite en premier lieu de la manière dont l’aviation peut réduire son empreinte carbone.
Aéroports de Paris affirme que le SAF (sustainable carbon fuel), un carburant alternatif issu de matières premières durables, permettra grandement d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Le groupe a notamment investi 20 millions de dollars dans le producteur de SAF américain LanzaJet. Avec Air Liquide, il a également créé une joint-venture dédiée à l’intégration de projets hydrogène au seins des aéroports.
ADP met également en avant les taxis volants qui, selon le groupe, « ont le potentiel de polluer moins que les transports terrestres ». L’entreprise allemande Volocopter est la plus avancée pour développer une offre à Paris. A terme, ces eVTOL (aéronefs à décollage et atterrissage vertical) permettront de transporter des personnes mais aussi d’intervenir en cas d’urgence médicale.
Au sein des aéroports, la question de l’impact environnemental est aussi à l’ordre du jour. Les habitants aux alentours sont exposés à des volumes importants d’oxyde d’azote et à la pollution sonore. C’est pourquoi ils prennent diverses mesures, qu’il s’agisse de sécuriser les approvisionnements en SAF, de mettre en place une infrastructure pour l’hydrogène ou de réduire l’impact de toutes les opérations qui se déroulent à l’intérieur et à l’extérieur de l’aéroport.
L’aéroport Cochin en Inde sera le premier au monde qui sera alimenté à l’énergie solaire. Le groupe ADP achète de l’électricité auprès de trois fermes solaires situées dans le sud de la France. Cela couvre 10% des besoins annuels de trois de ses plateformes parisiennes.
L’entreprise Smart Airport Systems a mis au point un petit véhicule autonome qui est capable de transporter un avion jusqu’à sa porte d’arrivée. Cela permet de réduire entre 5 et 20% l’empreinte carbone lié au déplacement des avions au sol.
A date, un seul avion électrique a été certifié par l’EASA, le Pipistrel Velis Electro. N’importe quel opérateur peut l’utiliser, mais seulement à des fins d’entraînement. ADP l’affirme : « l’électrification arrive, que ce soit sous une forme ou sous une autre ». Selon Deloitte, les appareils électriques pourront absorber 25% du trafic européens d’ici 2040 sur les trajets de moins de 500 km.
Plusieurs startups traitent quant à elles la problématique des déchets dans les aéroports. Certaines proposent de tracker les emballages plastiques, d’autres de transformer les déchets en matériaux biodégradables. Les aéroports mettent de plus en plus en place des fontaines à eau à destination des voyageurs, afin qu’ils remplissent leur gourde. ISB Global, une société de gestion des déchets basée au Royaume-Uni, a travaillé avec les aéroports pour placer des capteurs dans les poubelles qui permettent de savoir quand la poubelle est pleine et si les bons déchets y ont été déposés.
Photo d’ouverture : Cédric Dhaenens
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