Cet article a été écrit par Tom Travel. Cliquez ici pour lire l'article d'origine
Si vous êtes l'auteur de cet article, cliquez ici pour découvrir comment la republication de votre article améliore votre SEO et votre visibilité !
En 2024, 2,1% des start-ups du Travel ont été contraintes de cesser leur activité, selon TNMT. Une année particulièrement difficile notamment pour les plateformes numériques. Sur 38 jeunes qui ont fermé leurs portes, 27 étaient encore en phase de lancement. Quelles sont les raisons qui conduisent ces acteurs au cimetière ?
Quel est le taux d’échecs des start-ups du Voyage et de la Mobilité ? Selon TNMT, entre 1,3% et 2,2% des jeunes pousses du secteur ont échoué au cours des trois dernières années. Autrement dit, ces acteurs ont été contraints de fermer leur porte, faire l’objet d’une liquidation judiciaire ou d’une vente forcée ou encore de céder leurs actifs. Avec 2,11 % d’échecs enregistrés l’année dernière, 2024 constitue une année charnière pour l’écosystème des start-ups du Travel.
Pour les analyses de Lufthansa Innovation Lab, ce contexte difficile est le résultat de la reprise progressive des voyages, notamment d’affaires, depuis la pandémie de Covid, mais aussi d’un climat économique tendu et d’une raréfaction du capital-risque.
Des épreuves d’autant plus difficiles à surmonter pour les start-ups positionnées sur la digitalisation du Travel. Contrairement à des acteurs de l’hôtellerie (1,3%) ou du transport aérien et terrestre (1,6%), les plateformes d’inspiration, de réservation et de distribution de voyages (2,8%) ont été plus nombreuses à rencontrer des échecs en 2024.
Des difficultés associées à la complexité de l’écosystème numérique du Voyage ainsi qu’aux faibles barrières à l’entrée qui en font un marché très concurrentiel avec peu de différenciation.
Une problématique qui touche également les jeunes pousses qui entendent révolutionner la réservation de voyages avec l’IA générative. Au regard des performances actuelles, la planification de séjour à l’aide de l’intelligence artificielle constitue une proposition de valeur assez banale.
D’autant plus depuis que les principales agences de voyage en ligne et acteurs du secteur se sont également emparées de ces fonctionnalités. De quoi contraindre des acteurs comme Tripnotes à se faire racheter, ou d’autres, comme AMBLR, Planit Earth ou encore WayFind a cessé leur activité.
Au défi de la différenciation s’ajoute le coût de l’acquisition : 52% des dépenses d’exploitation d’Expedia étaient consacrées au marketing en 2023. Il est difficile, voire impossible, pour une jeune entreprise de rivaliser avec de tels niveaux d’investissement pour se faire connaître. TNMT souligne que sur les 38 start-ups qui ont mis la clé sous la porte en 2024, 27 étaient en phase de lancement et venaient tout juste d’effectuer une levée de fonds en pré-amorçage.
Certains acteurs ont fermé leurs portes après plusieurs années d’activité ou encore après avoir levé plusieurs millions de dollars de fonds, à l’instar de Journera qui a levé un total de 38 millions de dollars et mis fin à son activité après 8 ans d’existence. Le rapport pointe également du doigt une forte concentration des acteurs sur le marché B2C : 80% des start-ups nouvellement créées ciblent directement les voyageurs.
Photo d’ouverture : Krisztina Papp
A lire également :
Input your search keywords and press Enter.