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Dans son rapport 2035 : Future Journeys mené avec The Future Laboratory, Omio imagine 5 séjours organisés en 2035, révélant les défis qui s’imposent à l’industrie pour réinventer l’expérience de voyage.
En 2030, les destinations du monde entier devront accueillir 2 milliards de touristes chaque année, soit une hausse de 30% par rapport à 2025, selon le World Travel Market et WTTC. Le rapport tente de mettre en lumière les enjeux d’une industrie confrontée à une demande croissante et mis à l’épreuve par des défis environnementaux, technologiques et réglementaires. Alors que le changement climatique pousse à une consommation modérée, le voyage et le besoin de découverte se positionne, selon Omio, comme un besoin essentiel.
Le degré croissant d’ouverture du monde ou “World Openness Score”, illustré notamment par la multiplication des politiques d’exemptions de visa fait partie des 4 moteurs de la croissance des voyages. En 2033, 75% des destinations mondiales sont susceptibles de faciliter l’arrivée des voyageurs, selon Passport Index Global Mobility Report. Dans un monde digitalisé, la notion de communauté tend à s’affranchir des frontières, renforçant ainsi le besoin de découvrir le monde chez les générations Z et Alpha. Selon McKinsey & Co, 80% des voyageurs visitent actuellement 10% des destinations mondiales.
Pour lutter contre le surtourisme tout en proposant une expérience de visite satisfaisante, le rapport pointe la nécessité d’investir dans les infrastructures de transport et de désaisonnaliser le tourisme. Une réponse adaptée au changement comportemental observé chez certains voyageurs : 77% des touristes britanniques évitent la haute saison touristique et 44% optent pour des modes de transport écologiques et plus lents, selon Marriott Bonvoy. Avec une croissance annuelle estimée à 12% jusqu’en 2029, le train apparaît comme le transport du futur par excellence.
Pour transformer une envie en séjour, l’industrie devra faire preuve de transparence et d’efficacité. Selon Travelport, plus d’un voyageur sur deux considère la réservation de voyages plus complexe aujourd’hui qu’il y a 10 ans. A cette complexité s’ajoute une précarité économique.
“Nous devons considérer que les clients ne seront pas mieux lotis qu’aujourd’hui au cours des dix prochaines années. Ce qu’ils peuvent acheter avec l’argent dont ils disposent pourrait diminuer de 10 à 20 %”, observe le futurologue Rohit Talwar.
Sans surprise, la place de la technologie est vouée à croître dans le secteur des voyages. En 2029, 73% des réservations se feront en ligne, et 44% sur mobile, d’après Euromonitor International. L’intelligence artificielle, déjà utilisée par 51% des voyageurs américains et 60% de leurs homologues asiatiques, est vouée à prendre une place croissante dans la planification ou la réalisation du séjour. Une opportunité de simplification illustrée par cinq scénarios de voyages prospectifs proposés par l’étude d’Omio.
Nous sommes en 2035, Mo, un amateur de skate rêve d’un projet de voyage pour célébrer ses 21 ans avec ses amis. Cela tombe bien, un skateur suivi par le jeune homme sur les réseaux sociaux partage des vidéos des spots qu’il visite lors d’un voyage entre New-York et Los Angeles. Un ensemble de contenu que Mo s’empresse de partager dans le groupe de discussion avec ses camarades et qui va servir de base à leur itinéraire de voyage généré par IA. Conscient du profil des jeunes voyageurs, le compagnon de voyage virtuel propose une sélection d’auberges de jeunesse, des informations sur les transports en commun et quelques adresses de pizzerias.
Ce scénario de voyage fictif illustre comment les voyageurs placent davantage leur confiance dans leur pairs plutôt que dans les marques de voyages lorsqu’il s’agit de s’inspirer. Le rapport souligne la capacité de l’IA à proposer des itinéraires sur-mesure en tenant compte des centres d’intérêt et des contenus consommés en ligne.
2035 : Kati, 57 ans, prépare une escapade de deux mois après avoir bouclé un important projet professionnel. Le projet consiste à relier la Scandinavie en solo depuis l’Europe de l’Est. Sa plateforme de voyage alimentée par IA connaît déjà ses habitudes et son agenda. Kati n’a qu’à souffler son budget, ses modes de transports préférés et ses attentes dans une note vocale pour obtenir un itinéraire. En quelques instants, elle obtient un itinéraire ponctué par des retraites bien-être, des hébergements réservés aux femmes, ainsi que des restaurants propices aux rencontres.
Bâtir des itinéraires uniques pour les 2 milliards de voyageurs attendus en 2035 est sans doute l’un des plus gros défis de l’industrie dans lequel l’IA joue un rôle crucial, selon le rapport.
En 2035, Yannis et Mai décollent avec l’esprit tranquille pour Shenzen dans le cadre d’un voyage d’affaires. Et pour cause, leur compagnon de voyage surveille en permanence leur emploi du temps, leur emplacement, leurs agendas, leurs données carbone, les conditions météorologiques mondiales et les titres de l’actualité. En chemin vers leur hôtel, l’assistant IA traduit l’information des panneaux et même les conversations avec les habitants et leurs clients. Ils n’ont pas à se soucier de la logistique, même lorsque leur vol retour est déplacé : leur assistant réserve automatiquement un autre vol de nuit pour Sydney en tenant compte de leurs préférences en matière de siège et de repas.
Un autre scénario qui illustre le rôle proactif de l’intelligence artificielle pour effacer les contraintes logistiques et gérer les imprévus liés au voyage.
C’est avec sa fille de 9 ans, et ses parents qui approchent 70 ans, qu’Ash se lance dans un voyage intergénérationnel en 2035. Bonne nouvelle, son application de voyage favorite a noué un partenariat avec sa carte de fidélité tout-en-un. Grâce au points accumulés, la famille de voyageur embarque pour Bruges à bord d’un train équipé seulement d’un sac à dos. A l’hôtel, une gamme de vêtements conçus par des marques locales et spécialement sélectionnés pour leur voyage les attend. Pour découvrir la ville, Ash grimpe sur un scooter électrique mis à disposition gratuitement par la destination. En optant pour le train plutôt que l’avion, les voyageurs profitent des avantages du programme Bruges Benefits qui récompense les comportements vertueux.
Un scénario qui illustre le rôle de systèmes axés sur la praticité et les récompenses simplifieront l’expérience de voyage dans les années 2030.
Pour découvrir le Brésil, César prend le temps de se déplacer lentement en transport public. A chaque étape du voyage, son application de voyage lui propose des itinéraires en fonction de son envie du jour, le moins cher, le plus pittoresque, le plus rapide ou le plus écologique. Pour pratiquer son portugais et discuter avec les habitants, il opte pour le bus autonome, à bord duquel son assistant lui suggère de descendre un arrêt avant pour visiter un marché local. Et pour se faufiler dans l’agitation de la ville, César saute à l’arrière d’un moto-taxi.
Un exemple qui souligne le rôle de la mobilité multimodale pour proposer une expérience de visite adaptée aux envies des voyageurs.
Consulter l’étude en intégralité ici
Photo d’ouverture : Anton Luzhkovsky
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