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Quel est le rapport des consommateurs et des voyageurs vis-à-vis de l’intelligence artificielle ? Dans son étude The Global AI Sentiment Report, Booking.com interroge 37 000 consommateurs du monde entier sur les promesses de l’IA.
Quels rapports entretiennent les voyageurs du monde entier vis-à-vis de l’IA ? C’est ce que cherche à évaluer Booking.com dans son étude menée auprès de 37 000 consommateurs répartis sur 33 marchés. De l’aide à la planification du séjour en passant par l’assistance à destination, le recours à l’IA ne semble pas susciter de défiance générale dans l’esprit des voyageurs. Selon Booking.com, 91 % des consommateurs se disent enthousiasmés par l’IA, 79 % connaissent cette technologie et 89 % souhaitent l’utiliser dans leurs futurs projets de voyage.
Qu’en est-il de son utilisation dans le cadre du voyage ? La planification de séjours assistée par IA semble être un cas d’usage prometteur alors que 65% s’attendent à sa généralisation. Selon l’étude, 2 personnes sur 3 (67 %) ont déjà utilisé l’IA dans un domaine lié à leurs voyages, et parmi elles, presque toutes l’ont utilisée pour planifier ou réserver (98 %) ou pendant un voyage (96 %).
Cette technologie s’impose comme un levier de recommandation important dans le domaine du voyage. En effet, 38% des sondés y ont recours pour rechercher une destination ou la meilleure période pour voyager, 37% pour trouver des activités ou des expériences à destination et 36% pour chercher un restaurant. Globalement, 71 % voient dans les recommandations générées par IA une opportunité d’éviter les destinations sur-fréquentées ou les heures de pointe. Booking.com observe une confiance accrue dans les capacités de recommandation de l’outil qu’envers l’entourage ou les influenceurs. Une fois à destination, la traduction apparaît comme le cas d’usage privilégié par 45% des sondés.
L’étude souligne cependant quelques nuances dans le rapport à cette technologie en fonction des régions dans lesquelles les touristes ont été interrogés. En Amérique latine, l’IA fait l’unanimité auprès des voyageurs interrogés. Avec 98 % des répondants enthousiastes à l’égard de l’IA et 89 % étant familiers avec son fonctionnement, la région se positionne comme un porte-étendard de l’intelligence artificielle. En Asie, 95% des sondés se disent enthousiastes et 82% sont familiers avec son fonctionnement. Au quotidien, près d’une personne sur deux (41%) déclare utiliser l’IA dans le domaine de l’éducation mais aussi des transports.
Et si l’Europe, le Moyen-Orient et l’Amérique du Nord affichent le même niveau de connaissance (74%), les Américains se montrent moins enthousiastes (81%) que leurs homologues européens (86%). Les voisins transatlantiques affichent également une certaine méfiance vis-à-vis de la véracité des informations générées par IA. Près d’un sondé sur trois (32%) en Amérique du nord, et 29% en Europe et au Moyen-orient déclarent ne pas avoir confiance en ce contenu. Booking.com souligne que les consommateurs de ces trois régions sont les plus enclins à vérifier les informations fournies par l’IA, soulignant un besoin de transparence pour favoriser l’adoption de l’IA.
Alors qu’elle permet d’assister les recherches en ligne (98%), de personnaliser des recommandations (86%) ou de générer du contenu (77%), l’utilisation de l’IA génère cependant un sentiment susceptible de rassurer l’industrie du Voyage. En effet, l’absence de contact humain suscite des doutes chez les utilisateurs. Ainsi, 35 % trouvent l’IA impersonnelle et la majorité vérifie les résultats de l’IA.
Si certains abordent l’IA avec prudence, le sondage observe un enthousiasme général vis-à-vis de cette innovation. Ainsi, 69% des voyageurs y voient un moyen de “simplifier la vie”, 51% d’économiser du temps et des efforts, 40% de gagner en productivité et 48% de multiplier les opportunités d’apprentissage.
Malgré les promesses de l’IA, certains affichent une certaine prudence quant à son utilisation. Environ 13 % se qualifient de prudents à l’égard de l’IA, se méfiant de son développement ou de son utilisation, tandis que 9 % se montrent sceptiques. Plus encore, un répondant sur quatre (25%) se présente comme un détracteur de l’IA.
Photo d’ouverture : Martí Sierra
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