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Après une année 2024 record, Lyft met la main sur Freenow pour un montant de 175 millions d’euros. Une acquisition qui s’inscrit dans la stratégie d’expansion de l’opérateur américain désireux de se développer sur le vieux continent en profitant du solide ancrage local du consortium de taxis.
En Europe, une réservation de taxi sur deux s’effectue hors ligne. Une opportunité de marché que souhaite saisir Lyft en mettant la main sur Freenow. L’opérateur américain spécialisé dans les services VTC s’offre le consortium européen pour un montant de 175 millions d’euros (190 millions de dollars), après avoir obtenu l’accord de BMW Group et Mercedes-Benz Mobility. Une acquisition qui doit permettre à l’acteur de la mobilité d’accélérer son expansion sur le Vieux Continent.
Freenow est né en 2019 de la fusion d’acteurs de la mobilité comme Kapten, MyTaxi, Beat et Clever Taxis et opère désormais dans 150 villes en Irlande, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Grèce, en Espagne, en Italie, en Pologne, en France et en Autriche.
En 2024, 90% des réservations effectuées sur l’application Freenow concernaient un taxi. Un service de mobilité sollicité tant par des voyageurs de loisirs que d’affaires dans le cadre de leurs déplacements.
A l’issue de cette acquisition, le service de transports de Freenow restera accessible aux voyageurs et aux chauffeurs de taxi via la même application. Pour l’acteur américain dont le savoir-faire technologique doit bénéficier à Freenow, il s’agit notamment de capitaliser sur l’expertise en mobilité et l’ancrage solide de la marque sur le vieux continent. Ce rachat constitue une opportunité pour Lyft de doubler ses capacités en traitant jusqu’à 300 milliards de trajets annuels et de diversifier ses sources de revenus. Ensemble, Lyft et Freenow prévoient de servir 50 milliards d’utilisateurs annuels.
Ce n’est pas la première fois qu’un acteur américain lorgne sur l’acteur européen de la mobilité. En 2020, Uber proposait de mettre la main sur Freenow pour un montant d’1 milliard de dollars. Cinq ans plus tard, au tour du principal concurrent américain du géant des VTC de faire l’acquisition de l’opérateur de transports pour un montant cinq fois inférieur. La transaction doit être finalisée au cours du second semestre 2025, sous réserve des conditions de clôture habituelles.
Photo d’ouverture : charlesdeluvio
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