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L’exploitant aéroportuaire Fraport, Lufthansa et ZeroG font entrer l’IA dans les caméras installés sur les postes de stationnement d’avions de l’aéroport de Francfort pour optimiser les opérations de rotation.
L’adoption de l’intelligence artificielle se poursuit dans le segment aéroportuaire. A Francfort, l’aéroport annonce un partenariat avec l’exploitant Fraport, Lufthansa et sa filiale d’innovation numérique, ZeroG, afin d’améliorer les performances des rotations des avions de la compagnie allemande.
Un exemple qui illustre le potentiel de l’IA pour optimiser les opérations dans les coulisses des aéroports. Dans le cas présent, le recours à la vision par ordinateur permet de détecter et horodater automatiquement les opérations au sol. Une solution qui affine la collecte de données relative à des moments-clés comme l’arrimage des avions au ravitaillement en carburant, en passant par le chargement des bagages. De quoi fournir une information en temps réel aux opérateurs aéroportuaires afin d’optimiser les procédures au sol.
“Chez Fraport, nous développons une large gamme de solutions d’IA pour optimiser les processus dans nos aéroports, réduire la charge de travail de nos employés et accroître la satisfaction de nos passagers et clients”, a déclaré Stefan Schulte, PDG de Fraport AG, comme le rapporte AI Airport Alliance. “La rotation assistée par l’IA en est un parfait exemple.”
Après des tests effectués en début d’année, le dispositif est déployé sur cinq postes de stationnement des aéronefs à l’aéroport de Francfort. En augmentant la transparence opérationnelle, les partenaires espèrent améliorer la coordination entre les équipes au sol et réduire les retards de vol.
“Les avions ne gagnent pas d’argent en restant au sol ; pourtant, c’est là que se déroulent les processus les plus complexes, sous une pression temporelle intense. Grâce à des modèles d’IA basés sur des caméras, nous rendons les processus visibles, analysables et contrôlables, en temps réel”, a déclaré Manuel van Esch, directeur général de zeroG. D’ici fin 2025, les partenaires prévoient d’équiper 20 postes, avant un déploiement plus global de la solution.
Photo d’ouverture : Fraport
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